|
| TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME | |
| Auteur | Message |
---|
Aoki NijinaIndépendantMessages : 286 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 31 Surnom : Niji' にじ. Année : Première année. Technique de combat : Niji ne sait que recevoir des coups, elle refuse de se battre bien qu'elle sait, ayant pratiquée les arts-martiaux, la boxe thaï également, durant de longues années. Personne ne le sait, tout le monde pense qu'elle est faible. Avatar : Suzy (Miss A)
| Sujet: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Sam 10 Sep - 16:19 | |
| TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE.— « Bonsoir. » Cette voix grave que j’ai entendue toute ma vie m’a surprise et déstabilisée. J’étais dans les rues d’Osaka, je me promenais et lui m’a trouvé. Derrière moi, je ne savais pas vraiment quoi faire … Devrais-je fuir, que va-t-il me faire ? La dernière fois que je les vu c’était pour lui annoncer que j’arrêtais de travailler pour lui, il m’a ensuite mit à la rue et était tellement en colère qu’il m’a dit que je n’étais plus sa fille. Je me souviendrais de ces mots toute ma vie et je ne pense jamais pouvoir lui pardonner, mais bon il est quand même mon père. Il était derrière moi, vouloir communiquer avec moi. A-t-il changé d’avis, va-t-il se pardonner de ses actes. Je me retourne alors, voulant lui faire face. Toute tremblante, je reste de marbre étant surprise et méfiante. J’attends beaucoup de notre discussion proche, je ne sais pas vraiment ce que je veux, mais des excuses pourraient être les bienvenues. Je ne sus quoi lui répondre et reste bouche bée. Il s’approche doucement de moi, il semble mal à l’aise et ne pas savoir comment s’y prendre. « On peut parler ? » Je n’allais pas refuser, ne pouvant sortir aucun son de ma bouche, j’acquiesce seulement de la tête.
Tous les deux nous nous dirigeons vers un endroit plus tranquille, assis sur un banc dans un parc. Nous nous asseyons et un silence de mort prend place. Je ne savais pas quoi dire et lui non plus. Je me posais un tas de question, pourquoi était-il là ? Je voyais qu’aucun de nous deux n’étaient prêts à prendre la parole, je commence donc. « Pourquoi es-tu là ? » J’ai bien vu que ma question avait posé un blanc encore plus profond, mon père baissa la tête comme si il allait m’annoncer une mauvaise nouvelle. Il la relève ensuite regardant au loin « J’avais peur que tu poses cette question. J’ai quelque chose à te dire. » Je ne savais pas vraiment ce qu’il pouvait avoir à me dire et ça me faisait peur, il semble vraiment perdue et attristé, mais va-t-il cracher le morceau ! Désormais il me regarde dans le blanc des yeux « Je vis maintenant depuis des années avec ce secret. Aujourd’hui il me ronge, et depuis que je t’ais perdu je ne sais plus comment vivre avec ce point … J’ai fais beaucoup de mauvaises choses dans ma vie, je ne suis pas un ange et je pense qu’avec tous mes actes je finirais surement en enfer … » « Va droit au but ! » Lançais-je … Je me moque qu’il me raconte sa vie, je pensais qu’il m’aurait fait des excuses mais non. Je ne voulais pas entendre mon père raconter sa vie. Je veux qu’il abrège. « Pour en venir au but, je suis ici pour te dévoiler mon plus triste secret et avoir ensuite ma conscience tranquille. Je ne t’ai pas dit toute la vérité sur le meurtre de ta mère. Celle-ci n’a pas été tué par un gang ennemi … Ces mots étaient vraiment violent et incompréhensible pour moi. Voilà maintenant quelques jours que j’avais essayé de penser à autre chose qu’à ma mère et à cet inconnu qui devait me donner des informations. Je ne voyais pas où il voulait en venir, et des idées plus farfelues les unes que les autres commençaient à me hanter. J’en venais même jusqu’à penser que mon père aurait pu tuer ma mère. Cela me fait sourire à l’intérieur, jamais il n’aurait pu faire ça. « Où tu veux en venir » Ajoutais-je. « Un soir je suis rentrée à la maison, plus tôt que prévu pour faire une surprise à ta mère. Lorsque je suis rentrée je les trouvé en train de coucher avec un membre d’un gang ennemi. Mon père est entrain de salir l’honneur de ma mère et ça ne me plait pas, mais s’est mon père et contrairement aux autres je ne vais pas l’interrompre en l’agressant comme je fais avec les autres. « J’étais fou de rage, l’homme a fui avant que je puisse lui casser la gueule. Je n’arrivais pas à me contrôler, j’ai alors sortie mon arme et je lui ai tiré dessus. J’ai tué ta mère ! » Les larmes coulaient sur ses joues, il s’en veut … Vous n’imaginez même pas dans quel état je suis actuellement. J’ai envie de pleurer et même envie de tuer mon père. Ce n’est pas une simple métaphore et je veux vraiment l’étrangler. Je tremble, j’ai envie de pleurer, je ne veux plus écouter mon père par peur de lui faire du mal. Je me lève alors voulant partir, il tente de me retenir en m’agrippant le bras, mais voilà je suis dégoutée de lui, je ne veux pas qu’il me touche. « Je suis désolée » Dit-il en pleurant lui aussi, je me stoppe net me retournant vers lui, les nerfs lâche je vais lui dire ce que je pense. [color=crimson] « Tu es désolée ? Désolée ? Comment tu peux venir ici pour me dire ça, juste pour quoi ? POUR QUE TA CONSCIENCE SOIT TRANQUILLE. Je ne veux plus te voir, tu m’as dit un jour que je n’étais plus ta fille, alors sache qu’aujourd’hui, tu n’es plus mon père ![ /color] Il se rapproche alors rapidement de moi et m’enlace de force, je tente de le repousser mais c’est impossible. C’est la première fois que je vois mon père dans cet état et j’ai pitié de lui. Il me fait pitié, mais qu’il crève seul et dans sa merde. Je finis par le repousser avec sa bonne fois, il ne tente pas de me serrer plus. Tu ne peux pas me faire ça ? Je suis ton père ! S’était le mot de trop, je lève alors mon bras et frappe mon père, une simple claque mais j’ai eu du cran. Cette personne est la seule qui me fait vraiment peur. Il lève alors sa main comme à son habitude, me faire frapper par lui je connais ce n’est pas nouveau, mais il s’arrête avec mes mots ! « VAS-Y FRAPPE MOI !! TU PEUX ME TUER AUSSI COMME TU AS TUE MA MERE !! Hurlais-je. Je pars pour de banc, voulant me retrouver seul, du moins loin de lui.
Je marche dans les rues, ainsi je sors de ce parc. Je veux être loin de lui et penser à tout ça. Mon dieu, je n’arrive pas à y croire. Il y a des vérités qui font mal, toute vérité n’est pas bonne à dire, je vivais mieux sans connaître ce détail. Je marchais en tanguant légèrement sur la route, laissant couler mes larmes et m’écroulant contre un mur, me laissant glisser et me repliant sur moi-même. Je relève la tête essayant de me calmer, je venais de remarquer que j’étais dans cette même rue où j’ai rencontré ce garçon, le blond, et surtout où je devais connaître l’assassin de ma mère. Voilà maintenant 2 semaines que je ne l’ai pas recroisé, pour quoi je pense à lui maintenant ? Étrangement, penser à lui me calme, mais voilà les souvenirs refont vite surface et maintenant connaître toutes ces vérités ça fait mal. J’ai appris deux choses ce soir : que ma mère était une salope et que mon père était un assassin. Que vais-je devenir ? Aujourd’hui je n’ai plus personne, et si je devenais comme eux. Après tout j’ai déjà tué, si je devenais comme ma mère.
Mon père en m’élevant, a créé un monstre. J’ai déjà tué un pauvre innocent, pour ce qui est de coucher avec n’importe qui non ! Je n’ai aucune expérience sexuelle, non pas que je les refuse, je me sens prête, mais aujourd’hui avec cette nouvelle j’ai peur.
Perdue dans mes pensées j’entends des pas s’approcher. Des gens parlent entre eux et j’aperçois ensuite plusieurs personnes. Des blonds, ahhhh non ce n’est pas possible, pas maintenant. Je ne l’ai pas vu depuis 2 semaines, pourquoi aujourd’hui ! Je me replie alors sur mon pour cacher mon visage remplie de larme, même si je suis toujours dans un état second où je tremble. Je ferme alors les yeux, essayant de me faire plus discrète que possible et croisant les doigts pour qu’il ne me reconnaisse pas, mais des images me reviennent. Que vais-je devenir, au jour d’aujourd’hui je ne suis plus personne, je n’ai plus aucun but dans la vie. Autant mourir !
|
| | | Saito KumeMessages : 61 Date d'inscription : 03/09/2011 Surnom : Yang (ヤン) Année : 3ème. Technique de combat : Du kung fu au karaté, Yang maîtrise plusieurs formes d'arts martiaux qu'il pratique depuis son plus jeune âge. N'étant pas du genre a frapper le premier, il est toutefois un expert pour redonner des coups. S'il est blasé, il se contente d'esquiver ! Avatar : G-Dragon (Big Bang)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Sam 10 Sep - 18:22 | |
| Je posai mon verre sur la table. Mes amis et moi avions décidé de passer une petite soirée tranquille entre potes (oui, ça nous arrive de rester tranquille et de ne pas se battre durant toute une journée !) a prendre un verre et a dire des conneries. Ou plutôt, eux disent des conneries, et moi je me contente d'écouter. Il faut croire que je n'ai jamais eu le sens de l'humour très développé, car alors qu'eux s'exclaffent a propos d'une blague, je n'arrive même pas a avoir l'ombre d'un sourire. Bref, tout ça pour dire que nous nous trouvions dans un espèce de bar, quelque chose du genre. Effectivement, nous sommes trop jeunes pour consommer légalement de l'alcool, mais comme je connais bien des gens grâce a ma mère, j'ai droit a des exceptions une fois de temps en temps. Je ne suis pas du genre a sortir boire jusqu'au matin, si bien qu'ils me laissent faire lorsque je décide d'y aller.
La soirée se déroulait sans problème. Certes, on nous jetais des regards, mais rien de plus. Nous avions l'air d'une bande de jeunes, je suppose, et tout le monde réalisait probablement que nous n'avions pas l'âge d'être la. Personne n'osait rien dire, cependant. De toute façon, si quelqu'un nous cherchait des problèmes, je n'avais qu'a aller voir le barman, connaissance de ma mère qui nous permettait d'entrer, pour tout arranger. Je ne me laisse pas faire lorsque quelqu'un tente de faire de la merde, mais si je me battais, plus jamais nous ne pourrions mettre les pieds dans cet endroit. J'en étais a moi troisième verre, et toujours aussi lucide, ce qui ne semblait pas être le cas de mes amis. J'étais leur chef parce que je demeurais de loin le plus raisonnable. Je devais maintenant arrêter de boire pour m'assurer que tout se passerait bien pour le retour.
Après deux petites heures, nous en avions tous assez de cette ambiance et des tubes qui repassaient un peu trop souvent a notre goût, remixés de façon différente. J'ai donc dis aurevoir a l'ami de ma mère, entrainant mes enfants a l'extérieur. Oui, enfants, car je me sentais vraiment comme le père qui doit veiller aux moindres faits et gestes des gamins trop excités pour regarder ce qu'ils font. Parlant forts, ils continuaient de rire, alors que je me contentais de marcher derrière. Nous allions passer dans la ruelle, celle-la même ou j'avais fais la connaissance de la fille sans nom deux semaines plus tôt. Je ne l'avais pas revue depuis la journée ou je réussis a la tirer du pétrin. Elle était probablement trop ridiculisée pour oser me refaire face après tout ça ! Bref, mes amis s'engagèrent dans la ruelle, titubant un peu d'un côté et de l'autre. Au moins, mon frère n'est pas saoul : il agit de la même façon naturellement, contrairement a moi. Je continue de marcher derrière, plus lentement, afin d'avoir une vue d'ensemble sur cette bande d'hurluberlus dont je ne pourrais jamais me passer.
Si je n'avais qu'eux dans mon champ de vision, au départ, je ne mis pas beaucoup de temps a réaliser qu'une cinquième personne se trouvait sur les lieux. Plus j'approchais, plus je me qu'elle ressemblait a cette fille, pour enfin réaliser qu'il s'agissait bien d'elle. Elle attendait encore quelqu'un, ou quoi ? Je continue de marcher : je n'ai pas envie de m'en préoccuper et de me prendre la tête avec des problèmes imbéciles, encore une fois. Les gars passent devant elle sans lui accorder un regard, et je les suivis bientôt. J'aurais continué a marcher si je n'avais pas entraperçu des joues humides, d'ou ce qui semblait être des larmes luisaient a la lumière d'une ampoule extérieure. Elle pleurait, c'était évident, si évident que ça me sautait aux yeux. Je soupirai, j'allais devoir m'arrêter. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, mais je devais le faire. Je fis signe a mon frère, qui s'approcha de moi, pour lui dire de ramener les deux grands gamins a la maison sans embûche. Il me demanda ce que j'allais faire, bien entendu, et je ne fis que lui répondre que je risquais de tout lui dire, mais bien plus tard.
Je rebroussai chemin pour m'arrêter a la hauteur de la demoiselle en proie a une crise de larmes. Je ne savais pas quoi faire. Devais-je essayer de la réconforter, ou quelque chose dans le genre ? J'ai toujours été nul pour ça, je l'avoue, et je ne sais toujours pas vraiment comment m'y prendre. J'essayais de faire preuve d'un peu plus de douceur en saisissant son poignet pour retirer sa main de son visage. Je découvris aussi automatiquement qu'elle tremblait comme une feuille et que quelque chose venait de la secouer. Je me râclai un peu la gorge, tentant de trouver quelque chose a dire. Je ne voulais pas être méchant, cette fois, elle ne le méritait pas, et je trouvais inutile de la provoquer encore plus.
''- Eh, ça va ?'' Quand j'y repense, je me trouve vraiment imbécile d'avoir dis ça. Je ne la connaissais pas tellement, mais n'importe qui qui passait par la aurait pu déduire que non, ça n'allait pas ! '' Quelqu'un t'as encore frappée ??'' Je penchai la tête, essayant de voir quelconque trace de lutte sur son visage. Tout ce que je pu voir, cependant, furent les traces qui disparaissaient peu a peu de l'altercation deux semaines plus tôt. |
| | | Aoki NijinaIndépendantMessages : 286 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 31 Surnom : Niji' にじ. Année : Première année. Technique de combat : Niji ne sait que recevoir des coups, elle refuse de se battre bien qu'elle sait, ayant pratiquée les arts-martiaux, la boxe thaï également, durant de longues années. Personne ne le sait, tout le monde pense qu'elle est faible. Avatar : Suzy (Miss A)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Sam 10 Sep - 19:22 | |
| Je ne voulais pas qu’il me voit comme ça dans cet état, je suis trop faible en ce moment même et je serais incapable d’être comme je suis d’habitude, c’est-à-dire l’envoyer chier à chaque geste, phrase qu’il sortira. J’ai cru qu’il ne m’avait pas reconnu, ou tout simplement qu’il continuera son chemin sans me calculer, mais non il revient et me prend me poignet pour me voir pleurer. Il voulait quoi ? Être sure que je pleurais ? Après quelques secondes à être fixé sur un point pour ne pas le regarder dans les yeux, je finis par le regarder lui ! C’est étrange, je suis contente qu’il soit là, d’avoir quelqu’un présent pour moi dans ce genre de situation, cela ne m’est jamais arrivé donc là s’est différent. « Eh, ça va ? » Me dit-il. Cela me laisse penser que le garçon s’inquiète pour moi et s’est agréable, mais ce n’est peut-être qu’une simple question de politesse. En tout cas la question est un peu débile, est-ce que j’ai l’air d’aller bien. *Non je ne vais pas bien, je viens d’apprendre qui a tuer ma mère, mon père l’a assassiné* pensais-je, je me contente simplement de lui répondre avec un signe de la tête qui pousse la réponse au négatif, les larmes coulent de plus belle. Je ne suis pas en train de faire une crise de colère, pleurer à faire le bruit complètement ridicule ou encore mordre ma lèvre comme certains le font. Non je pleurs en silence était tellement triste et choqué, j’arrive même à me demander si tout ça n’est pas un rêve, j’ai peut-être inventé tout ça ? J’aimerais me réveiller maintenant, me rendant compte que tout cela n’a été qu’un rêve, j’ai beau me pincer, me faire mal comme je peux, je reste dans ce rêve qui est réalité.
Le blond rajoute alors : « Quelqu'un t'as encore frappée ?? » ça pourrait être une raison pour laquelle je pleurs, mais honnêtement est-ce que j’ai déjà pleuré après m’être fait cognée ? De plus si j’étais seule et que je me serais faîte agressée je crois que je me serais quand même défendue. Je réponds de la même façon que pour la réponse précédente. Je tente de me calmer pour éviter toutes questions qui pourraient encore plus m’atteindre. Je me sèche les larmes avec mes mains. Avec une voix basses et moins rassurée que la façon dont je parle habituellement, je dis : « T’inquiète pas, ça va passer ! » Je finis ensuite par me lever à l’aide du mur, mes jambes tremblent toujours m’obligeant à m’appuyer sur ce mur. Je voulais partir, me retrouver seule une nouvelle fois, mais voilà je craque et lui il est là, j’ai au moins quelqu’un à qui parler.
Tous ceux qui me connaissaient dans mon ancienne vie auront pu vous dire que je ne me confie par facilement et que j’intériorise tout. Je garde chaque sentiments, émotions, détresses au fond de moi laissant deviner aux autres les soucis que j’ai où alors je plaisante, sourie pour éviter qu’on se rend compte que je vais mal, mais là c’est différent, je n’ai pas la force de simuler une joie de vivre.
« Il faut que je bouge de là ! » Lançais-je, le blond ne saura surement pas pourquoi je dois partir, mais voilà moi je sais qu’il y a un risque en restant là. Mon père m’a vu partir il pourrait à tout moment revenir pour encore s’excuser, me sortir des conneries, ou avouer encore plus de secret qui pourrait me faire bien du mal ! Je ne veux pas rester ici, mais surtout je ne veux pas partir seule, je rajoute alors : « Reste avec moi ! S’il te plait » S’il te plait ? J’avais dit s’il te plait ? J’espère que le blond ne prendra pas trop gout à me voir comme ça, je ne serais pas aussi polie la prochaine fois. Je commence alors à m’avancer, je peine mais je m’aide du mur. J’ai les jambes engourdies comme si j’avais un milliard de fourmis dans les pieds et les jambes.
|
| | | Saito KumeMessages : 61 Date d'inscription : 03/09/2011 Surnom : Yang (ヤン) Année : 3ème. Technique de combat : Du kung fu au karaté, Yang maîtrise plusieurs formes d'arts martiaux qu'il pratique depuis son plus jeune âge. N'étant pas du genre a frapper le premier, il est toutefois un expert pour redonner des coups. S'il est blasé, il se contente d'esquiver ! Avatar : G-Dragon (Big Bang)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 16:09 | |
| « T’inquiète pas, ça va passer ! »
Justement, oui, je m'inquiétais, même si je refusais de me l'avouer. Vu a quel point ses jambes tremblaient, elle dut se tenir au mur afin de se relever. Je ne savais aucunement ce qui venait de la mettre dans un état pareil mais plus j'y pensais, plus je me disais qu'il ne pouvait pas s'agir de violence. Je ne la connaissais pas tellement, mais si elle se laissait battre en public, elle n'hésitait pas a sortir ses griffes lorsqu'elle était seule. Je ne voulais pas lui demander. De toute façon, ça ne me regardait pas et, même si je prenais parfois plaisir a le faire, je ne voulais pas tourner le couteau dans la plaie. Je restais près d'elle, sans toutefois la toucher. C'était la meilleure façon de se prendre un deuxième coup de poing en plein visage, selon moi. Elle me demande ensuite de rester avec elle, en me disant quelque chose que je n'aurais jamais crus entendre sortir de sa bouche. S'il te plait ?! Alors la, elle devait vraiment être ébranlée !
Elle se mit a marcher, les jambes toujours tremblantes. Elle même venait de dire qu'elle devait dégager de la, mais a cette vitesse de tortue, on n'était pas sortis de l'auberge avant au moins n quart d'heure. Je ne savais pas si elle était en quelconque danger ou quoi que ce soit, et je ne pris donc pas de chance. Glissant ma tête sous son bras, je déposai ma main sur sa taille pour la soutenir. Oui, d'accord je l'admet, j'ai toujours été un peu brusque. Après tout, je suis entouré de mecs a longueur de journée, et je n'ai pas l'habitude d'être tout gentil avec les filles. Donnant un petit coup d'épaule, je l'aidai tant bien que mal a se relever. J'ignorais ou elle comptait se rendre mais, vu son expression, elle-même ne le savait pas. Je me risquai tout de même a lui demander, pour ne pas l'emmener a l'autre bout du monde par accident.
''- Ou est-ce que tu veux aller, exactement..? ''
Je n'attend pas de réponse pour commencer a marcher. Heureusement, elle est légère comme une plume, ce qui rend la tâche un peu plus facile. La tirant le plus doucement possible, j'entrepris de longer la ruelle afin de ressortir sur le trottoir, ou beaucoup de gens passaient. Ici, personne ne se pose de question. Si quelqu'un se traine le visage en sang, probablement que plus de la moitié des personnes présentes ne feront pas attention, ou agiront tout simplement comme s'ils n'avaient rien vu. Personne ne se poserait donc de question sur le jeune blond que j'étais en train de trainer une fille a l'air un peu assomé. Je ne m'attendais pas a ce quelqu'un se préoccupe de notre existence et, pourtant, je pouvais voir un homme dans mon champ de vision qui semblait se diriger d'un pas rapide vers nous. Pourquoi je le savais ? Il nous fixait. Non, en fait, il fixait la fille que je tenais pratiquement dans les bras. Tout ça ne me rassurait pas du tout, et j'étais prêt a lui sauter dessus s'il tentait de faire quoi que ce soit. Je le voyais ouvrir la bouche, comme s'il tentait de dire quelque chose, mais le bruit enterrait sa voix. Finalement, alors qu'il se rapprochait, je réussis a entendre ce qu'il disait.
''- Nijina !! '' Je haussai un sourcil. Est-ce que c'était ça, son nom, en fin de compte ? Je me tournai un peu vers elle, tentant de ne pas parler trop fort.
''- Eh... c'est a toi qu'il parle ? Qu'est-ce qu'il te veut ?'' |
| | | Aoki NijinaIndépendantMessages : 286 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 31 Surnom : Niji' にじ. Année : Première année. Technique de combat : Niji ne sait que recevoir des coups, elle refuse de se battre bien qu'elle sait, ayant pratiquée les arts-martiaux, la boxe thaï également, durant de longues années. Personne ne le sait, tout le monde pense qu'elle est faible. Avatar : Suzy (Miss A)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 17:01 | |
| Je ne pensais pas que je le garçon m’aiderait à marcher, me soutiendrait comme il le fait. Je trouve d’ailleurs cette situation étrange, nous étions sensés nous détester et là il m’aide encore. Il me demande même où je veux aller, mais je ne réponds pas. Je n’ai pas la force ni l’envie de parler, je ne voudrais pas que cela le vexe, ça ne serait vraiment pas le moment, il est déjà gentil de m’aider. Nous marchions lorsqu’en face de nous se dessine une silhouette, celle d’un homme et je ne mis par trois heures à deviner qui il est. J’ai de suite compris qui il était, de plus il a même dit mon nom. Je me remis donc à paniquer et pleurer, laissant échapper quelques bruitages. Je voulais faire demi-tour et je le fis donc, sauf que je me tourne du côté du blond et me retrouve coincé par lui. Son bras me gêne et m’oblige à ne pas fuir, je reprends alors mon courage, voyant cette haine monter en moi et cette peur d’être à nouveau incontrôlable. Blottie contre le blond, je regarde mon père et les larmes toujours présentes finissent par s’arrêter de couler. Je lui en veux, jamais je ne pourrais lui pardonner, ce qu’il a fait est horrible et je n’espère qu’une chose c’est qu’il va finir en enfer. Ce n’est qu’après ça que je fais attention à ce que m’a dit le blond plus tôt, il parle de mon père et ne se doute pas une seul seconde de qui il est ni de ce qu’il a fait. C’est un homme dangereux, capable de tuer même les personnes qu’il aime le plus au monde, donc je n’imagine même pas comment ça doit être facile pour lui de tuer un inconnu, je ne veux pas risquer la vie du beau blond, je m’avance alors le poussant doucement pour le reculer.
Je me rapproche de mon père restant tout de même à quelques mètres. Je préfère être loin de lui, il me fait peur, la seule personne qui pour l’instant me fait peur est devant moi. Je dois l’affronter ou plutôt tout faire pour qu’il me fiche la paix, pour le moment il insiste voulant a tout pris être sure que je lui pardonne, mais il doit comprendre que je ne ferais jamais ça. « Dégage de là, je ne veux plus te voir. » lui criais-je ! « Qu’est-ce que je dois faire pour que tu me pardonnes ! » Je craque, je ne peux plus entendre ces conneries, je fais le moindre bruit possible pour ne pas inquiéter le blond qui est derrière moi. Je me passe la main sur le visage voulant sécher mes larmes. Je ne veux plus dire un mot, ne voulant pas révéler toutes mes petites histoires. Je me rapproche alors plus près de lui voulant lui parler à voix basse, vérifiant quand même que le blond n’est pas trop prêt. Il semble inquiet, enfin je n’en sais rien, je ne lis pas dans les pensées mais bon voilà … « Je ne te pardonnerais jamais, tu m’entends ! Jamais ! » Dis-je en commençant par chuchoter puis en haussant le ton. « Maintenant dégage ! » Lançais-je en retroussant chemin. Je commençais tout juste à m’en remettre, dire ça m’a quand même bien soulagé. J’ai toujours envie de pleurer mais je me retiens, je déteste me mettre dans cet état devant des gens. « Tu n’es qu’une sale petite égoïste, tout comme ta mère. Je ne regrette rien, oublie-moi si tu veux je m’en moque ! » Fierté masculine, il ne veut pas avouer que ce qui se passe le blesse, il fait sans doute le beau car je ne suis plus seule, mais voilà s’est mot mon toucher en pleins cœur, de plus il l’a dit assez fort et le fait qu’il parle de ma mère, ça risque d’interpeler le blond qui comprendra alors pour que je l’ai frapper la dernière fois. La colère est à nouveau présente, mon regard se fixe alors sur un point pendant quelques secondes, je tente de me calmer mais c’est impossible. Je me retourne de nouveau vers mon père le frappant et criant comme une folle, je veux le tuer. C’est lui qui m’a entrainé et aujourd’hui je vais surement me battre avec, la vie est bizarre. Je lui décroche un coup de poing, il se relève car cela ne lui a pas fait une seule égratignure et me pousse contre un mur. Je tourne alors mon visage pour regarder le blond et lui fait signe de ne pas avancer, pas besoin de parler pour qu’il comprenne, du moins je pense. Je donne un coup de pied de face à mon père visant le bas de son ventre, il recule, met sa main dans sa poche et sors un couteau. Il est ridicule et je n’hésite pas à dire : « Où sont tes valeurs ? Toi qui était contre les armes et qui te battait qu’avec tes poings » Mon père réfléchie de seconde rapprochant le couteau de moi. Ok j’ai peur, mais je ne le pense pas assez con pour me faire ça. « Alors quoi ? Maintenant que tu as tué ma mère, tu veux aussi tuer ta fille ? » Hurlais-je à nouveau, mon père se recule, je l’ai touché, qu’il aille se suicider maintenant, je m’en moque. Il regarde ensuite le blond et pendant quelques secondes hésitent à savoir ce qu’il doit faire. « Va-t’en ! » Ajoutais-je. Il fait un signe au blond avec son doigt comme s’il disait *toi toi toi* pff, quel mongole je le déteste, il finit par partir et une fois assez loin de nous et carrément hors de notre vision, je me tourne alors vers le mur, colle ma tête contre celui-ci et craque. La pression redescend et le chagrin reprend sa place.
|
| | | Saito KumeMessages : 61 Date d'inscription : 03/09/2011 Surnom : Yang (ヤン) Année : 3ème. Technique de combat : Du kung fu au karaté, Yang maîtrise plusieurs formes d'arts martiaux qu'il pratique depuis son plus jeune âge. N'étant pas du genre a frapper le premier, il est toutefois un expert pour redonner des coups. S'il est blasé, il se contente d'esquiver ! Avatar : G-Dragon (Big Bang)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 17:41 | |
| J'ai sentis Nijina (ah, ça fait changement d'enfin dire son nom !) se coller contre moi, et je n'eus pas besoin de la regarder pour comprendre qu'elle recommençait a pleurer. J'allais la tirer vers l'arrière pour l'emmener plus loin et l'éloigner de l'homme qui se rapprochait de plus en plus, réduisant la distance entre nous a chaque pas, mais ce fut plutôt elle qui me repoussa. D'un regard, elle me fit comprendre que je ne devais pas m'en mêler, si bien que je restai un peu a l'écart. Quelques mêtres nous séparaient, et je ne pouvais entendre les paroles qui s'échangèrent a cet instant, mais je restais aux aguets : au cas ou. J'observe les expressions de l'homme car, au moindre changement, je suis prêt a intervenir. Je sursautai un peu lorsque sa voix fendit l'air. Je ne perçus qu'une partie de ce qu'il venait de dire, mais des liens commençaient a se tisser dans mon esprit. Pouvait-il s'agir de son père ? Dans ce cas, devait-elle avoir peur de lui, et devais-je rester sur mes gardes ?
Nijina s'avançant alors vers l'homme que je croyais être son père. Je ne pouvais pas voir son visage, puisqu'elle était dos a moi, mais je compris vite qu'elle allait le frapper. C'est exactement ce qu'elle fit. Son adversaire, lui, ne semblait aucunement affecté par ses coups. Je n'avais pas l'intention d'intervenir, mais mes pieds allèrent de l'avant lorsqu'il se retourna contre elle et la poussa violemment sur le mur derrière. Elle se tourna vers moi et, en un regard, je compris qu'elle ne voulait pas que je m'en mêle. Je restai donc la, les bras balants, a regarder la scène. Comme je l'expliquais plus tôt, ici, tout le monde s'en fiche. Un homme était en train de s'attaquer a une jeune femme, et personne ne jetais un seul regard ou ne remuait un orteil pour tenter de l'aider. Oui, souvent, je fais la même chose, mais j'ai tout de même une once de bon sens ! Lorsque je vis le couteau, j'étais réellement prêt a bondir. Qu'est-ce qu'il était en train de faire, ce vieux morceaux de pain sec ?? Je commençais a douter qu'il soit réellement son père. Un père n'attaque pas sa fille en pleine rue avec un couteau, non .. ? Un père n'est pas sensé agir comme ça avec son enfant, non .. ? Ces réflexions me rappelèrent que mon père a moi avait fuis ses responsabilités et m'avait laissé derrière. Après tout, tout est possible.
« Alors quoi ? Maintenant que tu as tué ma mère, tu veux aussi tuer ta fille ? »
Je restai figé. Décidement, des choses, on en apprend tous les jours ! L'homme recula et me fit signe, ce qui me fit froncer les sourcils. Ça voulait dire quoi, ça, on se reverra ? Quel personnage étrange. Bien vite, il ne fit plus qu'un avec la foule qui l'entourait. J'hésitai quelques instants avant de finalement me précipiter ver Nijina, qui restait face au mur. J'ignorais totalement quoi dire, comme d'habitude. Bizarrement, alors que nous devions être ennemis, je finissais toujours par devoir la consoler ou la réconforter. Et chaque fois, je n'avais aucune idée de comment faire pour qu'elle se sente mieux. Je posai une main sur son épaule. Je voulais savoir qui il était, savoir si j'avais encore plus de raisons de me méfier de lui. S'ils étaient reliés par la famille, alors il saurait comment la retrouver. Et vu a quel point il n'avait pas froid aux yeux pour oser s'attaquer a elle en pleine rue, des mesures de précautions auraient pu être nécéssaires.
''- C'était vraiment ton père..? ''
Je devais le savoir, tout simplement. Je ne pouvais pas prévoir une réaction comme celle-la, moi qui est si nul en relations humaines. Elle se tourna vers moi, le visage baigné de larmes, et se mit a me frapper le torse a l'aide de ses poings. Ses coups étaient faibles, contrairement a la première fois. Des sanglots entrecoupaient sa voix, mais je parvins tout de même a saisir la partie importante du message. Ça ressemblait a quelque chose ce n'est pas mon père, ne redis jamais ça. Contrairement a deux semaines auparavant, ou je lui avais rendu son coup, je ne me sentais pas en colère ou attaqué. Je crois que ses nerfs en prenaient un coup, tout simplement. Comment faire en sorte qu'elle se calme ? La seule chose que je trouvai a faire fut de l'entourer de mes bras, enfouissant sa tête au creux de mon épaule. Je passai une main sur sa tête en soupirant.
''- Arrête. Tu vas finir par te faire du mal si tu continues... Il est partit. La prochaine fois, je lui fais sa fête, crois-moi...'' |
| | | Aoki NijinaIndépendantMessages : 286 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 31 Surnom : Niji' にじ. Année : Première année. Technique de combat : Niji ne sait que recevoir des coups, elle refuse de se battre bien qu'elle sait, ayant pratiquée les arts-martiaux, la boxe thaï également, durant de longues années. Personne ne le sait, tout le monde pense qu'elle est faible. Avatar : Suzy (Miss A)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 18:48 | |
| Le coup du « c’est vraiment ton père ? » m’a mise hors de moi, je ne voulais pas le considérer comme tel et cela m’a achevé, j’ai donc commencé à le frapper au torse en sortant des mensonges tels que : « ce n’est pas mon père, je t’interdis de dire ça … » je m’en veux de le frapper et j’ai peur des conséquences, mais voilà les choses ne sont pas comme je le pensais. Le blond me prend alors dans ses bras et pose ma tête sur son épaule, c’est une autre raison pour craquer et finir de sortir tout ce qui me ronge. J’ai l’habitude de tout garder en moi, mais là je ne peux plus … J’évacue plusieurs mois de souffrance et de questions aujourd’hui résolues. « Arrête. Tu vas finir par te faire du mal si tu continues... Il est partit. La prochaine fois, je lui fais sa fête, crois-moi... » Ces mots ne sont pas forcément très « diplomate » il n’a pas les mots qu’il faut comme pour le :: t’inquiète t’es okay, ou c’est vraiment ton père… pourtant être dans ses bras en ce moment me rassure, je me sens en sécurité et pour une fois j’ai quelqu’un qui est là pour prendre soin de moi depuis bien longtemps. Je me blottis contre lui et fini par sécher mes larmes. Dans cet instant de faiblesse je peux dire des choses que je risque de regretter, je risque également de me confier. « Je suis désolée … Désolée pour tout ce que je t’ai dit, pour tout ce que je t’ai fait. » Je me suis excusée pour en même temps le remercier de l’attention qu’il me porte. Il aurait pu m’abandonner pendant ce moment, je ne sais pas ce qui aurait pu arriver, mais il n’est pas partie, il s’est arrêté et a abandonné ses amis.
Je sèche enfin mes larmes avec mes mains, mais n’ose pas vraiment regarder le blond avec un nom encore inconnu. « Je n’ai plus personne aujourd’hui. Je n’ai pas de famille, je n’ai plus ma mère et maintenant je n’ai plus mon père ! » Je l’ai perdu pour de bon, même si notre relation n’était pas bonne, je savais qu’à tout moment celle-ci pourrait s’améliorer, mais maintenant non. Je finis par me détacher des bras du blond qui m’ont fait extrêmement de bien. Je me rapproche du mur, me laisse glisser contre celui-ci pour finalement m’assoir. Mon regard vide est toujours présent, je regarde le sol, pour ensuite me coller la tête contre le mur. *Aïe me suis fait mal*. « J’ai peur. Je ne veux pas être comme lui … C’est pour ça que je ne bas pas, tout ça est de sa faute, tout ce qui est arrivé est de sa faute ! » Je me livrais et pourtant mes dialogues n’étaient pas approfondie et beaucoup de question pourrait m’être posé. Qu’est-ce qui est arrivé ? Et si je lui disais ? Il serait sans doute dégouté pas moi …
|
| | | Saito KumeMessages : 61 Date d'inscription : 03/09/2011 Surnom : Yang (ヤン) Année : 3ème. Technique de combat : Du kung fu au karaté, Yang maîtrise plusieurs formes d'arts martiaux qu'il pratique depuis son plus jeune âge. N'étant pas du genre a frapper le premier, il est toutefois un expert pour redonner des coups. S'il est blasé, il se contente d'esquiver ! Avatar : G-Dragon (Big Bang)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 20:50 | |
| Nijina est blottie contre moi et essaie tant bien que mal d'arrêter de pleurer. Je n'ai pas du tout l'habitude de ce genre de chose, moi qui ait grandis avec des hommes. Mis a part ma mère, aucune autre femme n'avait eu d'enfants, Toru et moi étions donc les bébés du groupe. D'avoir une fille dans mes bras était légèrement étrange, nouveau pour moi aussi probablement. J'étais tout de même heureux, oui, pour une fois, d'avoir pu aider a quelque chose d'autre que casser le nez de quelqu'un. Elle se mit alors a s'excuser, ce qui me surprit. En l'espace de deux semaines, nous nous étions mutuellement frappés, insultés, et voila que nous nous trouvions dans les bras de l'autre, elle a pleurer, et moi a faire de mon mieux pour la réconforter.
Je la laissai partir, alors qu'elle se laissait glisser contre le mur pour s'installer sur le sol. Le trottoir se vidait de plus en plus alors que l'heure avançait, nous laissant un peu plus de place pour s'asseoir par terre. J'attendis quelques secondes avant d'aller m'asseoir a ses côtés en fermant les yeux. Une autre soirée mouvementée qui ne se passait pas comme je l'imaginais, et encore a cause d'elle ! Eh bien, au moins, ça rajoutait un peu de piquant dans ma vie. Je l'écoutais parler, sans l'interrompre car je sais quand même que lorsque quelqu'un parle, c'est impolis de l'interrompre. A vrai dire, je ne savais pas trop de quoi elle pouvait bien parler. Certes, j'avais entendu quelques bouts de conversation qui me laissaient perplexe, mais je n'osais pas lui poser de questions. J'ai simplement demandé s'il était son père et elle a eu l'air de pété un câble, alors plutôt éviter de demander autre chose. J'essayais de trouver une approche un peu plus douce. Est-ce que l'histoire de sa vie m'importait vraiment ? Pas tellement, si vous voulez la vérité. Son histoire ne m'intéressait, car le passé est derrière. Malheureusement, elle semblait encore vivre dedans. Je me dis que je pourrais faire un effort pour qu'elle réussisse a faire comme moi, et a laisser derrière ce qui doit être oublié. Je pris ses doigts entre les miens. Ça ne devait pas être très réconfortant, mais c'est tout ce que je pouvais faire.
''- Écoute, '' commençais-je. '' Je ne vais pas te tordre un bras pour savoir de quoi tu parles. Mais si ça peut te faire du bien, alors j'écouterai jusqu'a ce que tu ailles fini, même si ça prend des heures. '' Ying, sort de ce corps ? Je me trouvais bien trop gentil ces derniers jours, contrairement a d'habitude ! '' Je sais que ça va sonner étrange, mais... '' J'allais vraiment dire ça ? Faut croire que oui. '' Je veux dire, considérant ce qui s'est passé, et le fait que je connais ton nom depuis cinq minutes... Je passe pour un sans coeur, c'est vrai, mais je ne peux pas te laisser comme ça. Tu dis que tu es toute seule mais si jamais tu as besoin de quelqu'un eh bien...''
Je n'en dis pas plus. Je regardais ailleurs durant tout mon petit monologue. J'espère qu'elle réalisait la chance qu'elle avait ! Au fond, elle m'intéressait peut-être, sinon je ne me serais pas attardé sur son cas. Comme je l'ai dis, j'ai tout de même de la compassion envers les autres autours de moi. C'est comme si ses problèmes m'attiraient comme un aimant, faisant ressortir l'once de bonté que je contiens en moi. Et puis je la démerdais, plus je l'appréciais. La vie est compliquée et on ne peut pas l'expliquer, de même pour les sentiments. |
| | | Aoki NijinaIndépendantMessages : 286 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 31 Surnom : Niji' にじ. Année : Première année. Technique de combat : Niji ne sait que recevoir des coups, elle refuse de se battre bien qu'elle sait, ayant pratiquée les arts-martiaux, la boxe thaï également, durant de longues années. Personne ne le sait, tout le monde pense qu'elle est faible. Avatar : Suzy (Miss A)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 22:15 | |
| Le blond s’est alors assis à côté de moi, essayant de me réconforter du mieux qu’il pouvait. J’appréhendais un peu sa façon de dire les choses, mais enfaîte ça va, il s’est plutôt bien débrouillé. « Je ne vais pas te tordre un bras pour savoir de quoi tu parles. Mais si ça peut te faire du bien, alors j'écouterai jusqu'à ce que tu ailles fini, même si ça prend des heures. » C’est plutôt gentil de sa part, mais voilà me confier ce n’est pas trop mon truc, j’en aurais besoin certes, mais imaginons que ça se retourne ensuite contre moi … Après tout ça ne fait que deux semaines que je le connais et notre relation n’était pas la plus merveilleuse. Vais-je pouvoir réellement lui faire confiance ? « Je veux dire, considérant ce qui s'est passé, et le fait que je connais ton nom depuis cinq minutes... Je passe pour un sans cœur, c'est vrai, mais je ne peux pas te laisser comme ça. Tu dis que tu es toute seule mais si jamais tu as besoin de quelqu'un eh bien.. » j’avais compris ce qu’il voulait dire et s’était très gentil de sa part, bizarrement je suis touchée par son geste et par ses mots. Je ne peux cependant pas récupérer mon sourire maintenant, c’est impossible, trop de chose me trotte encore dans la tête. Je le regarde une seconde hésitant à dire un mot de plus, mais je sus lire dans son regard qu’il était sincère et qu’il ne me trahirait pas. Je l’espère car avec ce que je risque de lui dire, s’il dit un seul mot à quelqu’un et que tout ça prend des proportions énormes, je serais dans la merde.
Après quelques instants de réflexion, je regarde ma main, ou plutôt mes doigts qui étaient dans celle du blond, je ne prends pas la peine de les retirer, cela se serait passé pour d’autre circonstance et qu’il m’aurait touché comme ça, il se serait pris une charge. « D’accord, je vais te parler, mais ça doit rester entre toi et moi … » Je m’apprêtais à lui parler de ma vie, peut-être pas tous les détails mais les gros points. C’est la première fois que je me confie à quelqu’un comme ça, personne ne sait ce que j’ai vécu, et quand je dis personne, c’est PERSONNE. Il sera le premier, et j’espère pouvoir compter sur lui pour qu’il garde sa langue dans sa bouche. « Mon père était le chef d’un gang très connu « Unverifiable » Dis-je en ôtant mes bracelets de mon poignet gauche, laissant apparaître se tatouage qui me poursuivra toute ma vie, représentant une grosse rose avec un U majuscule à l’intérieur, pour lui montrer. Je continue avec « Je faisais moi-même partie de ce gang et ça à cause de mon père. Lorsque j’ai eu 10 ans mon père a décidé de m’entraîner à la boxe thaï et aux arts martiaux. Lorsque j’ai eu 15 ans, j’étais prête à entrer dans le gang et à devenir leur combattante, j’étais de loin la meilleure de notre gang et je gagnais tous les combats dans la cage. J’y étais forcé, je ne voulais pas faire ça, mais je n’avais pas le choix. Puis il y a quelques moins j’ai décidé de quitter le gang qui désormais est dissous, mon père m’en a voulu et ma mise à la porte. »
Je m’arrête une seconde me rendant compte que je venais de raconter des choses vraiment personnels et que maintenant je ne pouvais plus faire marche arrière. Je voulais tout lui dire, étrangement je voulais lui dire ce que j’avais enduré, peut-être pour me faire plaindre au moins une fois dans ma vie ? Non il n’y a pas que ça, je veux surtout me libérer d’un poids et n’en garder que la moitié. Je me mets alors sur les genoux, voulant montrer ce que j’ai enduré au blond, je me mets dos à lui pour qu’il le voit et lève alors mon haut un peu plus haut que le soutient gorge, ainsi il pourra voir que je suis marquée à jamais. Des tas de cicatrices, certains plus grandes que les autres se trouvent sur mon corps. Des coups de triques car je ne voulais pas obéir, des opérations pour des côtes cassées, des griffures etc … Je ne suis pas belle à voir et je n’ai pas le corps d’un mannequin parfait. Je redescends mon maillot et me rassoit à côté du blond. « Tout ce que j’ai enduré est gravé sur mon corps. » Dis-je en baissant la tête ayant légèrement honte. Ça fait du bien et à lui parler de ça, malgré la peine qui me submerge : je souffre moins. Je garde tout de même le plus gros poids pour moi, le meurtre.
|
| | | Saito KumeMessages : 61 Date d'inscription : 03/09/2011 Surnom : Yang (ヤン) Année : 3ème. Technique de combat : Du kung fu au karaté, Yang maîtrise plusieurs formes d'arts martiaux qu'il pratique depuis son plus jeune âge. N'étant pas du genre a frapper le premier, il est toutefois un expert pour redonner des coups. S'il est blasé, il se contente d'esquiver ! Avatar : G-Dragon (Big Bang)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Dim 11 Sep - 23:33 | |
| Je fus surpris, même si je ne le démontrais pas. Je ne pensais pas qu'elle allait réellement me parler de ses problèmes. J'ai dis ça par gentillesse (oui, il y avait un fond de vérité) mais j'étais certain qu'elle refuserait de me dire quoi que ce soit. Ça m'étonnait qu'elle me fasse assez confiance pour me raconter quelque chose qui, apparemment, l'ébranlais. Après tout, elle ne connaissait même pas mon nom. Après quelques instants, elle finit par se lancer et commença son récit. Je dois dire que je suis resté muet en entendant sa provenance. Un gang très connu, ça oui ! J'en ai entendu parlé dès mon plus jeune âge, et on me répétait de ne jamais causer de problèmes a quelqu'un qui en faisait partis. Si son père avait été leur chef, je comprenais maintenant pourquoi elle ne voulait pas que j'intervienne. Il m'aurait probablement découpé en rondelles avec son petit couteau. J'étais aussi légèrement effrayé : il m'avait fait signe, comme pour me dire que ce n'était pas terminé, et que j'allais le revoir. Pourquoi exactement ? Tout ça me laissait perplexe. Elle me montra alors son tattoo, que je n'eu aucun mal a identifier.
Elle continua alors, parlant de ses entrainements. Je n'étais plus étonné par la force de son coup après avoir entendu tout ça ! Sur un point, ils étaient similaires. Son père lui en voulait et l'avait foutue dehors, l'abandonnant, alors que le miens m'en voulait d'être né et était lui-même partit. La différence était qu'il ne tentait pas de me défigurer et qu'il ne m'avait jamais fait de mal. Elle s'avance alors un peu, lâchant ma main, pour relever son haut. Je me fichais qu'a cet instant, quelqu'un puisse avoir vu, car je ne pouvais m'empêcher de quitter toutes ces cicatrices des yeux. Durant un cours instant, j'eu envie de lever les doigts pour les toucher, mais me ravisai. Ça aurait été déplacé de ma part. Plus elle m'en racontait, plus je lui pardonnais l'attitude vache qu'elle avait si souvent a l'égard des autres. Quand on a souffert autant, on se ferme et on empêche les autres de profiter de sa gentillesse. Je me sentais un peu insignifiant, moi, le leader d'une team, qui n'avait jamais vécu d'expérience traumatisante ou quoi que ce soit du genre.
Je remontai mes genoux vers moi pour poser mes coudes et soutenir mon visage d'une main. Je n'osais pas la regarder. J'avais un peu honte de lui faire face, moi qui ne connaissait pas grand chose de la vraie vie, au fond. En détournant le regard quelques secondes, je vis qu'elle semblait avoir honte, elle aussi. Honte de quoi ? De ce qui c'était passé ? Ce n'était aucunement de sa faute, après tout. Lorsqu'on est forcé a faire quelque chose par plus fort que soit, on ne peut pas faire grand chose mis a part se plier et le faire. Mais sinon, de quoi, de son corps ? J'avoue que toutes ces marques ont dut lui rendre la vie un peu plus difficile. Dur pour une fille de porter ce qu'elle veut ou de se mettre en maillot lorsqu'elle est marquée a vie comme ça, et pourtant...
''- Tu es jolie quand même...'' j'ai dis ça dans un murmure, sans vraiment réaliser que je venais de dire le fond de ma pensée a voix haute. Je sentis mes joues chauffer lorsque je m'en rendis compte. Par chance, je ne rougissais jamais, c'était d'ailleurs une chose exceptionnelle. Je me râclai la gorge pour tenter de dissiper le malaise. Quelques instants passèrent, et je continuais de me sentir légèrement gêné par ce que je venais de dire. '' Tu sais... Tout ça, c'est du passé. Oui, tu gardes des marques, mais celles qui blessent le plus, ce n'est pas celles qui restent sur ta peau, mais les souvenirs que tu gardes dans ta tête... '' Eh bien, je me sentais philosophe ! Déja que je ne suis pas du genre a parler souvent, elle profitait en plus des réflexions intelligentes que je ne révélais a personne ! '' Peut-être qu'il y a une façon de laisser tout ça de côté... je ne sais pas... Est-ce qu'il y a autre chose dont tu voudrais parler ? '' |
| | | Aoki NijinaIndépendantMessages : 286 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 31 Surnom : Niji' にじ. Année : Première année. Technique de combat : Niji ne sait que recevoir des coups, elle refuse de se battre bien qu'elle sait, ayant pratiquée les arts-martiaux, la boxe thaï également, durant de longues années. Personne ne le sait, tout le monde pense qu'elle est faible. Avatar : Suzy (Miss A)
| Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME Lun 12 Sep - 19:27 | |
| « Tu es jolie quand même... » Ces mots mon surpris, c’est comme s’il avait lu dans mes pensées et qu’il avait deviné que je me trouvais pas ravissante une fois les vêtements tombés. Il est la première personne qui voit mes cicatrices, car il est la seule personne connaissant vraiment mon histoire. Je le regarde alors, étant à la fois surprise et touchée. « Tu sais... Tout ça, c'est du passé. Oui, tu gardes des marques, mais celles qui blessent le plus, ce n'est pas celles qui restent sur ta peau, mais les souvenirs que tu gardes dans ta tête... » Ces paroles étaient celles des plus grand sage, mais ce ne sont que des mots. Longtemps je me suis moi aussi dit que je ne devais pas vivre dans le passé, mais on ne peut pas non plus oublié. Je ne prédis pas mes actions en fonction de ce passé, mais voilà on y pense toujours et le plus souvent (comme ce soir par exemple) il nous rattrape. « Peut-être qu'il y a une façon de laisser tout ça de côté... je ne sais pas... Est-ce qu'il y a autre chose dont tu voudrais parler ? » C’était comme pour le coup du « tu es jolie quand même … »[/color] comme s’il lisait en moi et qu’il voyait que je cachais autre chose. Ces mots, n’ont fait que renaître ce souvenir, comme si je le revivais.
FLASHBACK Il y a 5 mois j’allais combattre une nouvelle fois, je n’en avais pas envie, mais voilà je n’avais pas le choix. Si je refusais et que je partais, alors notre gang serait sur la paille, car ils misent tous beaucoup sur moi. Je venais de m’échauffer et me mettre en condition, j’avais mis des bandes autours de mes poignets qui vont certainement finir rouge de sang, le miens peut-être, mais surtout celui de l’adversaire. Habillé d’un short et débardeur, des bandes également au pied, j’entre dans la cage pour rejoindre l’adversaire. La première cloche sonne et déjà les supporters et surtout les parieurs, crient et frappent contre les barrières en métal. Les premiers coups sont alors échangés, je reste calme comme toujours et essaient de mettre mon adversaire en colère. C’est une chose qui marche : Un adversaire en colère est un homme perdu, il faut garder son sang-froid et pouvoir prévenir les coups, alors que lorsqu’on est submergé par la colère on ne fait qu’attaquer. Mais voilà avec lui les choses étaient différentes, il relativisait comme moi et restait calme, le combat allait être difficile. J’affrontais un homme qui venait tout juste d’avoir la trentaine, il savait donner des coups et était surtout ici pour l’argent. Au bout de plusieurs minutes de jeu, un renversement à pris le dessus, j’allais gagner, mais dans l’excitation et comme à chacun de mes combats : je n’arrivais pas à me contrôler. A chaque fois des personnes m’arrêtaient de cogner, où sinon mes adversaires abandonnaient en cognant au sol. Mais lui ne voulait pas, je continuais donc … Mon père est intervenu mais c’était trop tard, l’homme était dans un état critique et à décédé quelques heures plus tard suite aux blessures que je lui avais causées, depuis ce jour ma vie à basculé.
AUJOURD’HUI Je ne sais pas vraiment si je dois lui dire ce qui s’est passé, je ne pense pas que ce soit une décision sage, cela doit rester pour moi. Je souris alors (enfin) bien sûr vous comprendrez que ce sourire n’est pas sincère, et je dis : « Non … je ne vois rien d’autre, je t’ai assez raconté ma vie maintenant … En plus je ne connais même pas ton nom, je suis sans doute folle de penser que je pourrais te faire confiance ! « Je ne vois rien d’autre ? » Bien sûr qu’il s’est passé d’autre chose, la vie est vaste et les expériences aussi … Il y aura toujours un truc à dire. Je lui ai fait part au moins d’un autre sentiment à son égard : la crainte qu’il ne garde pas ça pour lui … J’espère pouvoir lui faire confiance, et réellement pouvoir compter sur lui si j’ai besoin, comme il me l’a fait comprendre.
|
| | | | Sujet: Re: TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME | |
| |
| | | | TOUTES VERITES NE SONT PAS BONNES A DIRE #PV ; KUME | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |