Nom : Hasegawa Masamune ( 長谷川政宗 )
Surnom : Kinzoku (金属, métal)
Age : 20 ans ; 3è année
Team : Daishô Kyoudô ( et sans vouloir faire ma casse-pied étudiante en japonais, si vous mettez les ' ô ' c'est sensé être Kyôdô ^-^ )
Orientation sexuelle : Allez savoir ce qui peut lui passer par la tête !
Statut : Célibataire.
Technique de combat : Il se bat avec des objets en métal ( chaînes, barres etc. ), d'où son surnom. Il est spécialiste des nunchaku.

Je savais que je n'étais pas fait pour l'école, mais je ne pensais quand même pas qu'une école serait faite pour moi. Une école où sont regroupés la pluparts des yankees, cas sociaux, cancres et autres énergumènes que la société refuse désormais d'éduquer. D'un côté, je les comprends, si moi-même avais été prof, je pense que j'aurais eu des cheveux blancs avant l'âge pour avoir de tels élèves en cours. Après, je ne tomberai jamais aussi bas, car pour moi être prof est bien le pire métier qui soit. Ils se sentent tellement supérieurs car ils détiennent le savoir ! Mais quel savoir après tout ? Chacun est maître de ce qu'il découvre et apprend dans la vie, et tout ne s'apprend pas à l'école vous savez.

Ma vie a débuté il y a vingt ans de cela. Je n'ai jamais connu ma mère qui est morte en me donnant naissance et j'ai toujours vécu avec mon père, alcoolique. Là, vous vous disez, mon histoire commence drôlement bien, mais puisque nous avons tous une vie complètement loufoque, pouquoi serais-je contraint à mener la vie d'un étudiant lambda qui remonterait ses lunettes sur son nez toutes les deux minutes, et qui lirait son cours même pendant les pauses déjeuner ? De toute façon, je n'ai pas de lunettes, ma vue est nickel, m'en voilà ravi.
Mon père ne s'est jamais réellement occupé de moi, notre quotidien consistait surtout à, me concernant, le regarder vautré dans le fauteuil du salon à zapper toute la sainte journée sur toutes les chaînes existantes de notre télévision, une bière à la main. Autant vous dire que je n'ai pas de souvenirs joyeux d'enfance à raconter, sans mère vivante et avec un père fantôme.
Comment ai-je appris à lire et à écrire ? C'est simple, comme mon père en oubliait même mon existence, je quittais souvent l'appartement et crapahutais chez la voisine que je trouvais beaucoup plus sympa que lui. Elle n'avait pas d'enfants et avait toujours voulu en avoir. La première fois que je l'ai rencontrée, c'est quand j'ai tenté ma première balade dans les couloirs de l'immeuble et que j'ai failli dégringoler dans les escaliers. Elle a lâché brutalement ses paniers de courses et s'est jetée sur moi pour me rattraper. J'étais tout petit mais je m'en souviens vaguement.
Elle a voulu me ramener chez moi, mais quand elle a vu l'état de l'appartemment, avec des paquets de chips vides par terre, des bouteilles de bières décorant le sol à la place d'un tapis, et mon paternel dans son fauteuil, elle retint un cri et me conduisit chez elle. Elle me garda pendant au moins une bonne semaine avant que mon père se rende compte de mon absence. Entendant qu'il me cherchait, ma ' nourrice ' lui rendit une petite visite et entretint une discussion avec lui où elle lui proposait de m'éduquer et de s'occuper de moi, car il n'en avait pas l'air capable. Il accepta sans même poser de question, pour lui je n'étais qu'un môme qui prenait trop de place dans sa piaule et coûtait trop cher à son portefeuilles.

C'est donc ma voisine, Mme Ishihara qui m'a appris à lire, écrire, et à m'intéresser à des tas de choses. Malgré tous les efforts qu'elle y mettait, je ne m'intéressais pas vraiment à tout ce qui était scolaire, m'intriguant déjà pour d'autres choses.
Elle m'inscrivit à l'école, et dès les premières semaines il fut rapporté que j'étais un élève insouciant et perturbateur qui aimait bien faire le pitre en classe et se bagarrer dans la cour de récréation. Je n'aimais pas rester assis sur une chaise trop longtemps et je trouvais le temps bien long, à l'école. Mme Ishihara me sermonna et je tentai de faire quelques efforts pour la remercier du mal qu'elle se donnait, mais malgré tout je n'étais toujours pas passionné.
Mes notes ne dépassèrent jamais la moyenne, et encore, c'était bien rare quand j'arrivais à avoir 50/100 à un test. En général je me situais plus entre 20 et 40. Les profs désespéraient, je ne faisais aucun effort pour m'améliorer. Je séchais souvent les cours, défiais mes amis à des jeux de corps à corps, et n'en faisais qu'à ma tête. Pourtant, une fois rentré aux côtés de ma mère d'adoption, je devenais un ange, serviable, gentil, poli. Il n'y avait qu'avec elle que j'étais ce petit agneau docile et obéissant. Du coup elle avait bien du mal à croire que j'étais tel que les enseignants le décrivaient. Un jour, elle m'a donc rendu une visite surprise au collège et m'a trouvé en train de me battre avec un camarade. Choquée, elle pleura. Je ne savais pas quoi faire, la consoler et m'excuser ou parfaire mon image de voyou que je m'étais construite pour me faire respecter ?

Elle était déçue. Chaque soir, dans ma chambre, je réfléchissais. Je me demandais pourquoi j'étais comme ça. Etait-ce à cause du fait que je n'avais jamais pu connaître ma véritable mère, et que mon père ne se soucie même pas de l'existence de son fils ? Je ne sais pas, c'était à la fois trop simple de se cacher derrière ses problèmes, mais à la fois tellement humain.
Un jour, mon père demanda à me voir, il semblait plus mal que jamais. je ne l'avais pas revu depuis une éternité alors que je vivais à quelques mètres de lui. En vérité, je n'avais jamais osé aller voir à quel point l'alcool l'avait totalement anéanti. il avait fait de efforts pour se vêtir correctement, et s'était même rasé. Nous passâmes la journée en ville, il m'emmena au restaurant, me laissa manger tous les bols de nouilles que je désirais. Il me conduisit au cinéma, dans un parc d'attractions, et je ne me suis jamais senti aussi heureux. J'avais enfin vécu quelque chose de chérissable avec mon paternel.
Le soir, il me ramena chez Mme Ishihara et s'entretint longuement avec elle, la remerciant chaleureusement de s'être occupé de moi. Il disait que c'était grâce à elle que j'étais si beau, si agréable, si bien élevé. Il ne savait rien de mes histoires au collège.
Et puis le lendemain, alors que je voulais lui proposer de refaire une autre journée à chérir, je l'ai trouvé, ivre mort sur son fauteuil. Il y avait beaucoup de bouteilles d'alcool vides autour de lui, et des boîtes de médicaments gisaient sur le sol. C'était donc pour ça qu'il avait passé une si belle journée avec moi hier ? Pour me dire adieu ? Pour la première fois, j'ai pleuré pendant de longues heures. Il avait laissé une lettre que je n'ai pas osé lire immédiatement. Je restai enfermé dans ma chambre plusieurs jours durant. Puis j'ai fini par la lire. Il m'expliquait qu'il ne s'était jamais remis de la mort de ma mère, ce qui l'avait fait sombrer dans l'alcool. Il avait perdu son fils à cause de ses vices et ne l'avait pas vu grandir. Il était très malheureux et avait donc préféré de mette fin à ses jours, même si c'était lâche. J'ai encore pleuré. Je n'avais rien vu venir, rien compris, je préférais clamer que mon père était un sale alcoolique ne voulant pas de moi. C'était trop tard.

J'ai très mal tourné, et même l'amour et les efforts de Mme Ishihara n'y firent plus rien. Je n'allais plus en cours, je faisais semblant d'y aller, en mettant mon uniforme pour partir et en allant me changer dans un parc public. Je me battais souvent, voire tout le temps, je défiais les yankees les plus redoutables des rues de Tokyo. Je finissais souvent le nez en sang, des ecchymoses de partout. Mais j'ai progressé. Mon corps est devenu musclé, j'ai appris à me battre avec des objets, car même si les arts martiaux m'avaient appris à me défendre à mains nues, ce n'était pas mon élément.
Et il y avait cette école, Arienai Gakuen, créée pour accueillir les délinquants et rebus de la société dont personne ne voulait. A contrecoeur, s'étant résignée à admettre que je ne remonterai pas la pente de sitôt, et que ma crise d'identité durerait plus longtemps que prévu, Mme Ishihara m'inscrivit là-bas. je suis désormais en 3ème année, et j'ai intégré un gang, les Daishô Kyôdô. Je suis l'un des principaux piliers, là est ma fierté.

Surnom : Mina
Age : Bientôt 19 ( dans 3 semaines )
Comment as-tu connu le forum ? vous êtes top partenaires avec mon forum Kirin Art School, et à force de passer tous les jours ici je me suis dit que je me devais de m'inscrire 8D
Statistique : Heu, la présence ? °° J'ai pas compris là
Exemple de RP : (à mettre sous spoiler)

( je me suis permise de m'inscrire avec ce perso même s'il est déjà pris car l'autre membre n'a pas donné signe de vie depuis le 29 août et que j'aimais bien ce PV. J'étais venue en me disant : cette fois je joue soit Suzy, soit WooYoung, soit Taek. Suzy prise, WooYoung pas en Pv donc voilà xD /racontage de vie off/ )