Cela faisait une semaine que Karin n’avait plus vu Naoki, elle ne s’en plaignait pas car face à lui, elle ne savait plus comment réagir. Depuis qu’ils ont dormi ensemble dans cette hôpital, Karin avait rabaisser sa garde, le genre de chose qu’elle n’a jamais encore fait sauf quand elle est avec son cousin, mais c’est autre chose. Elle le fuyait ? Non, elle n’a juste pas eu l’opportune de lui parler ou de le voir puisqu’elle n’allait plus dans la cours, dans la cantine ou sous le préau, pour éviter de le voir ? Non, elle avait juste beaucoup de chose à faire, cette semaine a été mouvementé pour tout le monde, Karin s’était fait tabasser par une team et sans l’aide de Nijina, elle n’aurait pas pu réussir à les vaincre et pourtant d’habitude, elle est plus forte que ça, c’est seulement qu’ils l’ont prit par surprise. Bien sur après avoir perdu, la jeune française s’était sentit tout de suite faible et le seul moyen pour remonter ses de vaincre celles qui l’ont attaqué, Karin après avoir reprit un peu de force était retourner les voir et bien sur, les avait toutes détruit une par une sans en oublier une seule. Elle était repartit avec des bleu certes mais au moins, elle s’était venger et elle n’avait pas perdu sa réputation. Une fois le combat terminé, elle sortit dans la cours et vit un regroupement autour de deux personnes, Karin resta à l’écart et les regarda de loin, ils s’étaient fait attaqué si elle avait bien compris. Elle eut un sourire au coin en voyant les chefs faire une tête pareil, une fois le spectacle terminer, Karin s’était réfugier sur le toit pour chanter comme à son habitude. Il n’y avait personne heureusement pour elle.

Quelques jours plus tard, Karin décida d’aller au rassemblement qu’a organiser le chef d’établissement pour parler de cette « accident » avec les deux élèves tabassé, comme si c’était la première fois que certain arrivait dans cette état, certes ils sont maintenant à l’hôpital mais voilà, ce ne sont pas les premiers. Une première pour elle, mais aujourd’hui elle n’avait rien à faire alors autant qu’elle s’occupe comme elle le pouvait, elle s’était placé vers le fond n’aimant pas être trop entouré par des gens qu’elle ne connaissait pas ou qu’elle avait déjà battu. Karin regardait devant elle, avec ses écouteurs sur les oreilles ou elle écoutait une chanson française, oui cela lui arrivait de temps en temps. Elle était loin de se douter qu’il était derrière elle, Naoki, celui qu’elle n’avait pas vu depuis une bonne semaine maintenant. Elle était revêtu de son uniforme qu’elle mettait comme d’habitude, la jupe trop courte lui arrivant au dessus du mi-cuisse, sa chemise ouverte de deux bouton et son ruban fait à la va-vite. Elle était sur le point de s’endormir quand elle sentit des bouts de papier sur sa tête, il y en avait vraiment un qui lui balançait des boulettes ou elle rêvait. Elle ferma les yeux pour essayer de se canaliser et de respirer comme elle le faisait au yoga. Elle sentit ensuite qu’on lui touchait les cheveux, le genre de chose qu’elle n’aimait pas du tout. « Ça fait un bail, Gaijin! » Elle reconnu tout de suite sa voix, Naoki, elle avait vraiment la poisse de toujours le croiser même si elle ne l’avait pas vu depuis quelques temps. Elle serra les poings avant de se retourner vers lui.

« Ne me touche pas ! Tu n’en as pas marre de toujours me saouler, comme ça ! Change de disque un peu, et va voir tes admiratrices… FOU MOI LA PAIX ! BORDEL ! »

Dit-elle en se levant. Le changement de caractère immédiat, bien sur elle était un peu lunatique sur les bords ce qui n’était pas facile pour les autres. Elle entendit son nom de famille et se retourna vers la directrice qui la regardait avec des gros yeux. Elle eut un sourire au coin en voyant ça, elle lui montra la porte d’un coup de tête, Karin grogna avant de sortir du rang en donnant un coup de pied dans une chaise qui fit tomber un des potes à Naoki, bien fait pour lui, il a vraiment un rire à faire peur ce mec. Elle passa la porte non sans la claqué après être sorti de la pièce et marcha dans les couloirs qui était presque vide, voir même vide puisqu’ils devaient tous être dans la salle pour avoir des informations sur les deux élèves. Elle marcha d’un pas rapide tout en retirant ses écouteurs de ses oreilles, voilà maintenant elle était sur d’une chose… Aujourd’hui, elle n’avait vraiment rien à faire.

Bien sur, il fallait qu’ils viennent l’emmerder, alors qu’il y avait plein d’autre fille dans la salle, il fallait qu’elle s’énerve aussi, elle n’arrive jamais à canaliser ses humeurs plus longtemps que quelques secondes. Karin regarda devant elle avant de voir que la directrice lui disait de sortir, bien sur elle lui obéit même si elle n’aime pas les ordres, elle ne voulait plus le voir… A dire qu’elle avait eu la chance de ne pas le voir pendant une bonne grosse semaine, mais ce n’était pas assez pour elle, elle voulait deux ans sans le voir ou même toute sa vie. Elle fit une sortit théâtral en faisant tomber un des amis à Naoki, elle sentait des regards dans son dos et cela ne pouvait qu’être des regards de mec vu comment elle les sentait. Elle ferma la porte en la claquant avant de tracer sa route, pensant qu’elle allait être seul pendant toute la journée, heureusement ou malheureusement ? Alors qu’elle allait tourné dans le couloir, elle entendit des bruits de pas rapide venant de derrière elle, elle grimaça en entendant la voix de Naoki. « Maeda! Attends-moi! » Elle grinça des dents en entendant son nom de famille, elle tourna la tête vers lui et dit d’une voix grave en serrant les dents.

« Ne m’appelle pas Maeda !!

Dit-elle en le fusillant du regard, elle continua son chemin jusqu’à ce qu’il passe un bras autour de ses épaules, aussitôt elle se raidit et bougea de tous les côtés pour qu’il dégage de là mais il la tenait bien. Elle le regardait alors que lui avait les yeux virés devant lui. « On dirait qu'on se retrouve seul tous les deux... J'imagine que tu n'as rien à faire non? Ça te dirait une date avec moi? ATTENDS! Avant de refuser tu as dit que tu voulais savoir ce que les filles de ton âge vivait et que tu n'avais pas connu. Prends ça comme une expérience et puis y'a rien d'autre à faire cet aprem'. » Karin était près à refuser sa proposition, comme si elle voulait un rendez-vous romantique avec lui alors qu’il n’arrêtait pas de la saouler à longueur de journée. Mais elle n’avait malheureusement pas d’autre chose de mieux à faire, elle pouvait toujours essayer pour voir ce que cela faisait même si elle a déjà eu des rendez-vous avec des garçons mais en tout amitié alors que là, ce sera en tout haine ?! Elle retira son bras d’un coup vif et rapide avant de le regarder une nouvelle fois.

« Ok, je veux bien mais ne t’avise pas de me toucher une nouvelle fois sinon ton nez va encore en patir … Et j’ai déjà eut un rendez-vous amoureux mais c’était avec un français, un blond aux yeux bleu du nom de Lucas… Malheureusement j’ai du partir avant que ça aille plus loin, arriveras-tu à faire mieux que lui ?! … Je ne penses pas, mais essaye donc ! »

Dit-elle en se tournant vers lui. Elle le regardait avec un sourire au coin, bien sur elle avait inventé cette histoire de rendez-vous, certes il y avait bien un Lucas aux yeux bleu et blond, mais il n’était qu’un camarade de classe qu’elle a eut au collège mais bon autant qu’elle se protège un peu de cette être. Elle recommença à marcher avant de tourner la tête vers lui.

« Alors monsieur, le tombeur ! ou vas-tu m’emmener pour le premier rendez-vous et le dernier que tu auras … Surement dans le même endroit ou tu emmènes tes petites admiratrice… Hum … ton lit, c’est ça ?! Si c’est ce que tu as en tête, tu peux toujours rêver ! »

Dit-elle en haussant un sourcil. Elle tourna dans le couloir et s’arrêta à son casier, même si il ne tenait plus trop debout, elle laissait toujours des vêtements dedans au cas ou et ça toujours été une manie chez elle, déjà en France. Elle prit les vêtements et se retourna vers lui, avant de marcher vers le gymnase ou se trouvait les vestiaires enfin plutôt le seul vestiaire qui tient encore debout. Elle entra dedans mais la porte ne tenait plus vraiment, elle soupira avant de regarder Naoki.

« Tu te retournes et tu ne regardes pas, sinon je te crèves les yeux. Pigé ?! »

Dit-elle en le regardant. Une fois, qu’il fut retourné elle retira son eau et laissa place à un sous-vêtement bleu marine et mit un maillot blanc large ou on voyait bien le derrière de son dos et sa nuque puisqu’elle avait relever ses cheveux en queue de cheval. Elle passa son slim noir en dessous de sa jupe et retira sa jupe une fois le pantalon mit, et elle mit ses adidas hautes blanches et doré qu’elle a eut de sa mère quand elle était encore en France. Elle se tourna vers Naoki et prit ses vêtements qui était par terre.

« J’ai fini, maintenant on va pouvoir faire le « rendez-vous » !

Avant de sortir de l’établissement, il fallait bien que la jeune Gaijin se change n’aimant pas vraiment porté l’uniforme, il fallait vraiment qu’elle se change avant de sortir, peut-être que comme ça on la regardera d’une autre façon en la regardant dans la rue. Car oui, l’uniforme de Arienai se différenciait assez de l’uniforme des autres école plus cool et beaucoup moins violente. Bien sur en chemin vers son casier, la jeune française demanda au grand méchant ou il allait l’emmener, peut-être dans son lit comme il faisait avec toutes les autres, le seul hic c’est qu’elle n’était pas comme les autres. « Je ne suis pas un tombeur. Si des filles se retrouvent dans ma chambre, ce n'est certainement pas parce que je le leur ais demandé. Je suis sur que tu connais certaines des filles qui sont passée dans mon lit et que tu dois connaitre leur réputation. Donc Gaijin, si tu veux aller dans mon lit, tu t'y rends toi-même, ne pense pas que je vais t'y emmener... » C’est vrai que les filles de Arienai n’était pas des sainte ni touche mais il devait bien le vouloir puisqu’il les accueillait à bras ouvert, en pensant à cela le jeune française grimaça en le regardant puis ferma la porte de son casier qui tenait plus avant de marcher vers le gymnase.

« Tu le veux bien qu’elle soit dans ton lit, donc tu es un tombeur… Je te vois comme tous les autres mecs, ils pensent tous à la même chose à chaque fois, après on se demande pourquoi je frappe quand on me touche mais rien que le faite qu’ils me touchent cela montre que la seule chose qu’ils veulent, c’est du sexe ! »

Dit-elle en levant les yeux au ciel. Elle continua son chemin vers le gymnase heureusement celui-ci n’était pas loin de l’entrée principale. Une fois là-haut, la jeune française demanda poliment ou plutôt donna l’ordre à Naoki de se retourner pour qu’elle puisse se changer. Elle se changea vite fait avant de se retourner vers lui, il la regarda pendant quelques secondes la bouche légèrement entre ouverte, Karin le regarda avec étonnement avant de commencer à se mettre devant lui pour qu’il arrête de la bloquer. Il commença à marcher et Karin le suivit de près sans rien dire. « On va en ville si tu te poses des questions sur où je t'emmène » Karin le regarda pendant quelques secondes avant d’acquiescer de la tête, elle continua de marcher près de lui sans rien dire. Dans les rues, elle regardait partout autour d’elle, c’est devenu une sorte d’habitude maintenant de regarder toujours autour d’elle, ils ne tardèrent pas à arriver dans un parc ou quelques choses qui y ressemblait. Naoki demanda à Karin de l’attendre sur le banc ce qu’elle fit, elle croisa les jambes avant de regarder autour d’elle sans rien dire, jusqu’à ce qu’il revienne avec deux crêpe à la main. En les voyants, les yeux de Karin se mirent à briller, cela faisait une éternité qu’elle n’en avait pas manger, en faite depuis qu’elle a quitté la France. « J'espère que tu vas aimer. Ce sont les meilleures à Osaka. » Karin prit la crêpe dans sa main et se pencha légèrement vers l’avant avant de souire.

« Arigato ! Cela faisait tellement longtemps que je n’en avait pas manger… En faite, depuis que j’ai quitté la France. »

Dit-elle avant de croquer dans sa crêpe. Elle savoura un instant le goût de la confiture dans sa bouche mélangé avec la crêpe, elle ferma les yeux doucement pour y prendre du plaisir avant d’ouvrir les yeux doucement. « Gaijin, je vais te faire une confession; j'ai pas trop l'habitude des rendez-vous galants, je sais pas ce qu'il faut dire ou faire j'espere juste que tu vas t'amuser même si je ne suis pas français et que je n'ai pas les yeux bleus. Bon au moins mes cheveux sont blonds non? » Karin sourit avant de pencher la tête sur le côté, alors il avait bien entendu quand elle avait parlé du blond aux yeux bleu qui était son premier rendez-vous, ce qui est faut puisqu’il n’était qu’un camarade de classe, même si elle aurait aimé quand même avoir un rendez-vous avec lui, en France cela ne se faisait pas, tu demandais de sortir avec une fille –ou un garçon- et c’est tout, sans avoir de premier rendez-vous ou de je ne sais pas quoi après.

« Il est aussi beaucoup plus musclé et plus fort que toi … Je rigole ! »

Dit-elle en rigolant doucement. Elle re-croqua une deuxième fois dans sa crêpe, elle savoura encore une fois cette bougé comme si c’était la dernière. Elle reposa son regard sur lui avant qu’il ne lui sourit. « enfin, je suis pas parfait, je suis désolé de te l'apprendre! Mais, est-ce que tu aimerais les arcades par hasard? C'est un bon endroit pour s'amuser! Je te bas à la machin de danse assuré! Tu veux parier? » Il n’a pas l’habitude des rendez-vous, c’est comme elle sauf qu’il en avait déjà eu un alors qu’elle n’en avait eu aucun. Elle le regarda avec un sourire, pour sur qu’il n’était pas parfait, il était même très loin d’être parfait mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle fini sa crêpe avant de se lever en se ressuyant les mains, elle posa ses mains sur ses hanches ensuite avant de le regarder avec un regard de défit.

« Tu es loin d’être parfait, même très très loin mais bon je vais pas t’en vouloir… Par contre, prépare toi à perdre, je suis une experte dans ce jeu ! Tu vas en pâtir ! »

Dit-elle avec un sourire sadique. Il y avait un arcade pas loin d’ici juste à une rue en face du parc, elle commença à y aller en marchant avant de se mettre à courir et de traverser sans regarder la route heureusement il n’y avait personne mais cela fit rire Gaijin. Elle entra la première dans l’arcade de jeu et s’approcha de la machine de jeu avant qu’elle se retourne vers Naoki en tendant la main.

« Argent ! … Tu croyais quand même pas que j’allais payer quand même … Le perdant paye la prochaine partie. Allez prépare toi ! »

Il venait de lui proposer d’aller jouer au arcade, qui dit arcade dit forcément jeu de sang et jeux de guerre, car oui même les filles aiment tuer les zombie ou massacrer des soldats. Quand on la voyait jouer à ce genre de jeux, on ne pourrait pas croire qu’elle n’est aucune manière de mec, en faite elle aime juste les jeux des hommes, les barbies elle n’y a jamais touché et c’est tant mieux pour elle. Après avoir fini de jouer, elle le regarda avec un regard de vainqueur avant de lui dire qu’elle allait lui en faire pâtir, Karin n’aimait pas perdre mais elle l’acceptait quand c’était le cas mais à chaque fois elle reveut une vengeance pour pouvoir se rattraper et c’est pareil pour les combats. « Laisse tomber! Je vais te faire ravaler tes paroles tu vas voir! » Elle haussa un sourcil avec un sourire sur les lèvres, elle commença à marcher avant de se mettre à courir en rigolant vers l’arcade, elle entra suivit de Naoki qui semblait assez essoufflé, Karin se dirigea vers la machine de dance et se retourna ensuite vers Naoki et tendit sa main pour qu’il lui donne de l’argent, il déposa de l’argent dans sa main. « Deal! Prépares toi à cracher l'argent parce que c'est la seule partie que je vais payer! » Elle rigola et mit les pièces dans la machine avant qu’il ne mette une dance assez facile pour le début et bien sur comme il devait sans douter … Elle avait gagné, celle-là et les autres parties. A chaque fois qu’elle gagnait, elle levait les bras aux ciels en rigolant et en criant en français : « SUPER !!!!!!!!!! » Elle n’eut pas besoin de sortir un sous même si elle sentait bien qu’il l’avait fait un peu exprès.

Après les trois parties, Naoki partit vers le bar pour leur acheter deux bubble tea. En attendant qu’il revienne, Karin se paya elle-même une partie de danse. Elle avait prit une chanson américaine, Tik Tok de Kesha et bien sur, il a fallu que des garçons passent dans le coin et la voit. A la fin de la partie, elle se retourna et fut nez à nez avec un garçon qu’elle ne connaissait pas. Elle recula d’un pas avant d’hausser un sourcil, il commença à parler et bien sur, elle lui répondit après quelques paroles, elle remarqua qu’il n’avait pas l’air mauvais… Il était d’ailleurs assez drôle, il lui proposa même de lui payer une partie juste pour la revoir danser, Karin le regarda en souriant. Mais quand elle releva les yeux, elle vit Naoki arriver dans leur direction et s’arrêter net en les voyants. Il accelera le pas et se posa devant le mec, Karin s’approcha d’un pas avant de l’entendre parler : « Est-ce que je peux t'aider? » Karin le regarda s’approcher plus du mec avant qu’elle ne descende du jeu pour se mettre entre les deux, qu’elle regarda un par un avant de mettre un bras entre eux pour les séparer. « Gaijin, ça te dirais de me présenter tes nouveau amis? » Karin fut surprise d’entendre un ton pareil, c’est comme si il était entrain de parler à sa petite amie alors que ce n’était pas du tout le cas. Elle fronça les sourcils avant de tourner la tête vers les deux garçons.

« C’est Yuki et Ryu, ils sont tous les deux dans mon ancien lycée celui ou j’y suis rester qu’un mois. Ils vont partir, tien ton argent ! On se revoit une prochaine fois, tu m’appelles ! »

Dit-elle en lui tendant l’argent et en lui souriant. Ils partirent en lui faisant signe de la main et en laissant un regard mauvais à Naoki. Une fois qu’elle ne les voyait plus, elle se retourna vers Naoki avant de le regarder en fronçant les sourcils.

« C’est quoi cette réaction, tu te comportes comme si j’étais ta propriété et ce n’est pas le cas à ce que je sache ! Ils étaient sympa en plus, heureusement que j’ai eu le numéro de Yuki ! »

Dit-elle en prenant un bubble tea qu’il avait dans la main, elle l’ouvrit et y but quelques gorgée avant de lui attraper la main et de le diriger vers un jeu avec des flingues, un jeu ou on pouvait tuer des zombies. Elle se plaça devant un fusil et sortit des pièces de sa poches qu’elle mit dans le jeu et commença à jouer en rigolant sous le regard de Naoki. Une fois qu’elle eut perdu parce qu’elle n’avait plus de vie, Karin se retourna vers Naoki qui la regardait bizarrement, elle reprit sa boisson et rebu dedans.

« Pourquoi, tu me regardes comme ça ? … J’ai un bouton sur le nez, ou alors on va trop mes bleus sur le visage ?! »

Elle le regardait sans comprendre, puis sans savoir pourquoi il s'approcha d'elle et déposa ses lèvres une nouvelle fois sur celle de Karin. Karin encore choqué de ce deuxième baisé volé, n'eut pas le réflexe de se reculer pendant quelques secondes. Mais une fois qu'elle eut reprit ses esprit, elle le poussa avant de laisser sa main partir vers la joue du jeune nippon, mais elle n'arriva pas sur la joue de celui-ci puisqu'il arrêta sa main avant qu'elle ne l'atteigne.

Karin n’a jamais eu l’habitude qu’on s’intéresse à elle, pour la simple et bonne raison qu’en France les choses n’étaient pas comme ça, elle avait du succès mais beaucoup moins qu’ici et le genre de fille à se battre n’était pas ce que préférait les français. C’est surement pour ça qu’elle a toujours été toute seule sans petit ami, parce qu’elle était une fille avec du caractère qui se battait pour résoudre ses problèmes. Maintenant qu’elle est à Osaka, c’est autre chose les garçons la regardaient et de plus, le faite qu’elle se batte les attire encore plus, c’est vrai que les hommes changent beaucoup quand on change de continent autant physiquement que mentalement. Les hommes avaient aussi un drôle de comportement, Karin n’avait encore jamais vu de garçon agir comme ça parce qu’elle parlait avec un autre garçon. Elle préféra ne plus y penser et pour ça le seul moyen était de jouer et rigoler, elle lui attrapa la main avant de l’attirer vers un jeu ou on tuait des zombies le genre de jeu qu’elle adorait. Elle y joua une partie, avant de se retourner en souriant vers Naoki. Mais elle perdit vite son sourire quand elle vit le regard de celui-ci, elle prit sa boisson et commença à boire tranquillement. Elle lui demanda si elle avait quelques choses sur le visage, car elle ne voyait vraiment pas pourquoi, il la regardait comme ça. Naoki se rapprocha d’elle doucement avant de déposer ses lèvres encore une fois sur celle de Karin, elle resta pétrifier encore une fois un homme venait de la toucher, elle n’eut pas le réflexe de partir tout de suite mais quand elle reprit ses esprits, elle le repoussa avant de lui mettre une gifle, mais sa main n’arriva pas à destination, il l’arrêta avec son bras. Karin mit une main sur son cœur tellement elle le sentait battre, elle le regardait dans les yeux sans rien dire, elle repensait au baiser de Naoki, un baiser qu’elle avait apprécier même si elle n’ avait pas répondu.

Pourquoi trouvait-elle ses lèvres si douce alors qu’elle ne devrait pas ? Elle ferma les yeux quelques secondes essayant de retirer ses pensées qui l’embrouillait plus qu’autre chose. « Gaijin, régle numero un de bonne entente lors d'un rendez-vous amoureux; lorsque l'on croise quelqu'un de l'autre sexe ne jamais trop lui donner d'attention au risque de rendre son rendez-vous jaloux et de finir la journée sur une mauvaise note... Et lorsqu'on rend l'autre jaloux, il faut se racheter... » Karin écarquilla les yeux, que voulait-il dire en disant qu’il fallait qu’elle se rachète, de quel manière ? Et puis, un rendez-vous amoureux ? Karin ne pensait pas à ça quand il avait parlé d’un rendez-vous, certes un rendez-vous pour qu’ils apprennent à ce connaître mais un rendez-vous amoureux … Elle n’y avait jamais pensé. Elle baissa ses yeux vers les lèvres de Naoki… Vers ses lèvres ?! Elle voulu se cogner la tête pour se punir d’avoir fait ça, elle releva les yeux vers lui, sa main toujours dans celle de Naoki.

« Tu veux dire que je n’ai pas le droit de regarder les personnes autour de moi, mais juste la personne avec qui j’ai un rendez-vous ? … C’est de l’esclavage ! Et puis, tu veux dire quoi par me racheter au juste ?! … Attends … QUOI ?! … Tu… Tu es jaloux ?!! »

Dit-elle en ouvrant grand la bouche. Il venait juste de lui dire qu’il était jaloux, mais pourquoi était-il jaloux… Ce n’est pas comme si il avait des sentiments pour elle… STOP, non de dieu. Elle ouvrit la bouche et la ferma en rythme, elle essayait de dire quelques choses mais rien ne voulait sortir de sa bouche. Elle sentit la main de Naoki passer dans ses cheveux qui était à moitié défait maintenant qu’elle avait dansé comme une petite folle, elle le regardait dans les yeux sans rien dire mais c’était comme si elle ne pouvait plus retirer son regard du sien, comme si elle était hypnotisé par un sentiment. « Je rêve à toi toutes les nuits depuis des semaines, j'ai l'impression que je vais étouffer à chaque fois que t'es dans le coin et j'ai envie d'arracher la gorge à tous les hommes qui t'approche. Et parfois même aux femmes. Je pensais que c'était juste parce que je ne te supportais pas, Frenchie, mais je crois qu'on sait tout les deux pourquoi, non? ... Embrasse-moi. » Elle se doutait du pourquoi, il était jaloux et du pourquoi il réagissait comme ça mais bizarrement elle sentait le coup fourré ou encore la manipulation venir. Il rapprocha ses lèvres de celle de Karin, elle savait qu’elle ne devait pas le faire car là, elle perdra vraiment son vrai premier baiser à elle. Mais elle ne pouvait pas reculer et elle en avait envie, de se baisser enfaite depuis la première fois qu’il la embrassé, elle avait envie de l’embrasser à son tour. Elle avança sa tête de quelques centimètre avant que pour la première fois, ses lèvres touchent celle de Naoki d’elle-même. Elle l’embrassa pendant quelques secondes avant se retirer et de reculer de deux pas. Elle passa une main dans ses cheveux avant de baisser la tête.

« C’est ce que tu voulais nan ? Me prendre mon premier baiser à moi, que je t’embrasses de plein gré pour que tu gagnes un pari ou je ne sais quel autre connerie ?! J’arrive pas à te croire, bizarrement je peux pas imaginer que tu puisses avoir des sentiments pour moi alors que tu as toujours tout fait pour me pourrir la vie ! Je te comprend vraiment pas ?! »

Dit-elle en relevant les yeux. Elle le regarda une nouvelle fois avant de tourner les talons et de partir en courant dans la rue, elle ne savait pas pourquoi mais quand elle l’a embrassé elle a senti les papillons dans son ventre, les papillons que chaque fille ressent quand elle tombe amoureuse de la personne qu’elle embrassait. Se pourrait-il qu’elle soit elle aussi amoureuse de lui … Son premier amour réel … Cela paraît vraiment impossible, comment pouvait-elle y croire. Karin tourna dans une ruelle sombre et se posa contre un mur ou elle se laissa glissé sur le sol, elle mit sa tête dans ses bras et sur ses genoux avant de fermer les yeux et de respirer calmement comme elle le faisait au yoga.

Il avait approuvé, donc cela voulait bien dire qu’il était jaloux qu’elle parle avec d’autres personnes et jaloux qu’elle regarde ailleurs alors qu’elle devrait le regarder lui. Karin resta bouche bée en comprenant ce qu’il disait, il était jaloux … Karin savait très bien qu’elle était une grande jalouse, elle aussi et cela se voyait surtout quand elle parlait des admiratrices de Noaki. Cela se voyait vraiment qu’elle était jalouse mais quand elle y pensait avant, elle trouvait juste ça stupide qu’on soit à fond sur un mec alors qu’il y a beaucoup mieux ailleurs … Mais est ce qu’il y a mieux ailleurs, est ce que ce Yuki est vraiment mieux que lui ?! Elle ne le savait pas, elle ne le connaissait pas assez pour dire sa réponse et elle le connaîtra surement pas plus. Il se rapprocha un peu plus d’elle et elle sentit sa main passer dans ses cheveux, la jeune Gaijin se raidit aussitôt, aucun garçon n’avait encore jamais fait ça avec elle. Elle voulu le repousser mais elle préféra d’abord écouter ce qu’il lui disait, quand elle entendit la fin de sa phrase. Elle sentit son cœur battre à tout rompre « … Embrasse moi ! », il rapprocha son visage d’elle mais ne déposa pas ses lèvres sur les siennes, il attendait surement qu’elle fasse le dernier pas. Elle resta quelques secondes avant d’avancer et de poser ses lèvres sur celle de Naoki, mais cela ne dura pas longtemps juste quelques secondes. Puisqu’elle se dégagea et après avoir dit ce qu’elle avait à dire, elle partit en courant dans les rues de Osaka. Heureusement pour elle qu’elle avait mit des chaussures basses au lieu de ses chaussures à talon de la dernière fois.

Ne préférant pas tourner la tête pour voir si il la suivait, elle entra dans une petite ruelle avant de se laisser glisser contre le mur et de s’asseoir par terre en position renfermé. Elle ne tarda pas à entendre des bruits de pas venant dans sa direction, elle espérait juste que ce n’était pas encore un de ses mecs, elle n’avait pas envie de se battre pour l’instant mais elle savait que si c’était le cas, elle n’aurait pas trop le choix. Elle entendit des bruits de tape à côté d’elle, elle releva doucement la tête et vit un pied taper contre le sol, elle savait très bien qui c’était ça ne pouvait qu’être lui. « Je ne vois pas quel idiot parierait de voler le premier baiser à une fille qui est convaincue que l'homme à qui elle donnera ce baiser sera celui avec qui elle passera sa vie. Non mais ce genre de truc ça fait peur à n'importe quel gars. Par dessus le marché, t'as un sale caractère... Toute une vie avec toi ça doit être long! » Karin fit une moue quand il prononça ses derniers mots, c’est vrai qu’une vie avec elle, ça doit être terriblement long surtout vu son sale caractère comme il vient juste de le précisé. Beaucoup d’idiot parit là-dessus, il y a même des idiots qui vont jusqu’à faire des tableaux avec l’alphabet et leur but est de couché avec une fille dont le prénom commence par une lettre de l’alphabet différente. C’est pour dire que la connerie des hommes est grande, très grande.

« Il y en a, crois moi, il y en a beaucoup plus que tu ne le penses… Qu’est ce qui fait peur, le faite que je voulais garder mon premier baiser pour l’homme que j’aimerais toute ma vie ? en quoi, ça fait peur cela ne veut pas spécialement dire ça, car le tôt de divorce est grand et puis, j’ai toujours pensé ça mais j’ai jamais dit que c’était obligé que je l’aime toute ma vie. »

Dit-elle en redressant un peu plus la tête. Elle le regarda s’accroupir devant elle, Karin recula un peu la tête pour qu’il ne soit pas trop près non plus, même si elle aimait se rapprochement entre eux qui pourrait être vraiment dangereux si cela continuait. « À ce qu'il parait deux personnes avec d'intenses frustrations sexuelles l'un envers l'autre peuvent traduire se désir par un besoin incessant de se taper dessus! NE ME FRAPPE PAS! Je blague! Enfin, c'est vrai ce que j'ai dit, mais c'est une blague quand même. » Frustrations sexuelles ?! Il est frustré sexuellement, Karin le regarda vraiment bizarrement l’air de dire : « tu es frustré toi ? et depuis quand ? » Tout de suite, il allait pensé qu’elle allait le frapper, ce qui aurait pu être vrai mais elle n’avait pas l’envie de se battre pour le moment , juste pour le moment.

« TOI ?! Tu es frustré sexuellement ?! … La bonne blague, comment tu peux être frustré sexuellement et moi comment, je pourrais l’être puisque je n’ai jamais encore couché ! … merde ! »

Dit-elle en refoutant sa tête dans ses bras. Elle venait vraiment de lui dire qu’elle était encore vierge, même si cela paraît logique puisqu’elle a jamais eu de baiser, mais certaine fille l’ont déjà fait sans pour autant avoir embrasser le garçon. Karin se sentit rougir et elle releva la tête doucement, ses joues encore rose pour voir la tête de Naoki vraiment très près puisqu’il avait posé son menton sur le bras de la Gaijin. Elle ne pouvait détacher son regard des yeux de Naoki, il semblait brillé de malice ? de bonheur, d’amour ? Elle ne savait pas mais elle le trouvait magnifique vu de cette angle. « Gaijin, quand on est tous les deux seuls ensemble on est bien non? Tu trouves pas? Et je ne joue pas avec toi, et je n'ai parlé à personne de ce qui s'est passé entre nous. Si tu me crois pas, alors laisse-moi le temps de te prouver que je suis sérieux et fais moi confiance. De toute façon, avant de pouvoir dire qu'il y a vraiment quelque chose entre deux personnes il faut un minimum de trois rendez-vous si tu veux mon opinion. Si au bout de ces trois rendez-vous tu es encore convaincue que je joue avec toi ET que toi tu ne ressens rien pour moi par-dessus le marché, alors ce sera fini... Je te laisserais en paix. Y'a rien à comprendre à l'amour, y'a rien de rationnel, faut juste le prendre comme ça vient. » C’est vrai que quand ils sont tous les deux, ils sont bien … Jusqu’à ce qu’il l’embrasse ou qu’il y est des petits imprévu genre des garçons ou des filles même si elles ne sont pas encore arrivé. Karin baissa les yeux quelques secondes, devait-elle vraiment laissé une chance à l’amour, elle n’avait aucune expérience en la matière et a encore moins de patience et de calme pour avoir un petit copain qui attire toutes les filles des environs. Et puis, elle n’a pas envie de souffrir à cause de l’amour, car on souffre toujours à cause de ça.

« Hum … C’est vrai, on est bien quand on est tous les deux, mais c’est moment sont assez rare, il faut que je te casse le nez pour qu’on se retrouve seul ou encore, il faut que tu me saoules et que je hurles pour qu’on le soit aussi … Tu avais déjà prévu d’autre rendez-vous après celui-là ? Tu as vraiment prévu d’être mon premier petit copain, alors qu’il y a beaucoup de fille mieux que moi à Osaka qui ne se battent pas, qui sont calme et bonne à l’école et qui ont un avenir ?! Je te donne ta chance, fait moi tomber amoureuse de toi et là, je penserai que tu ne joues pas avec moi mais si c’est le cas, tu passeras un mauvais quart d’heures croit moi ! … Comme si tu allais vraiment me laisser tranquille si je te disais non. »

Dit-elle en rigolant à la fin de sa phrase. Elle venait de lui laisser sa chance, la chance qu’elle n’a jamais donné à aucun garçon alors qu’elle est censé la détester. Puis vu le regard qu’il lui lançait, elle ne pouvait pas dire non, il a le droit à une chance après tout mais aura-t-il le droit à une deuxième si cela se passe mal. Elle se releva doucement, et grimaça quand elle remarqua qu’elle ne sentait plus ses fesses. Elle bougea ses fesses doucement pour essayer de les sentir à nouveaux, mais elle devait passer pour une grosse folle devant lui. Elle haussa un sourcil en le regardant.

« Me regarde pas comme ça, c’est juste que je ne sens plus mon postérieur, je me suis mal assisse et maintenant j’ai l’impression que mes jambes sont relier à mon dos sans avoir de bassin et tout ce qui va avec ! »

Elle avait fuit, alors que normalement elle aurait du rester pour lui faire fasse et pour se prendre la vérité en plein visage. Mais non, il a fallu qu’elle cours, qu’elle cours loin de lui pour éviter de faire un massacre. Elle s’était réfugier dans une petite ruelle au coin de la rue, elle aurait espéré qu’il ne l’aurait pas vu entrer dans cette ruelle, mais malheureusement elle savait qu’il était à côté d’elle, elle le sentait et pouvait aussi l’entendre. Il commença à lui parler et bien sur, elle lui répondait mais il n’avait pas la même vision des choses. Karin a toujours vécu en France, jusqu’à ce qu’elle arrive en début d’année au Japon, elle avait la vision des choses, la même vision que les Français. Le premier baiser n’existait pas chez eux, c’est pour ça qu’elle n’était pas tout à fait comme eux. Dès l’âge de 10 ans, il avait déjà tout fait ou du moins les plus grandes choses, ils n’avaient pas encore de rapport mais c’était tout comme. Mais elle savait que son histoire de premier baiser pouvait faire peur, c’est pour ça qu’elle en parlait à personne pour éviter ce genre de problème qui ferait fuir les hommes, bien sur, elle n’a encore jamais pensé à se marier… et encore moins à avoir des enfants. Pourtant, elle a déjà 18 ans, si elle était née dans un pays plus pauvre, elle aurait déjà été marié et aurait déjà eut au moins trois enfants… Finalement, sa vie n’est plutôt pas mal quand on regarde bien, à part le côté yankii, elle était assez heureuse de comment elle vivait. « Le divorce... Façon intéressante d'aborder la chose... » Karin savait très bien que les japonais n’étaient pas pareil que les européens, chez les français le divorce est quelques choses de normal comme le mariage, mais ce n’est pas le cas au Japon. Même si le divorce est acceptée, il est toujours mal vu par les « ancêtres » si on peut dire. Ils étaient assez différents en somme, ce genre de sujet risquerait de mettre un froid entre eux, puisque Karin a toujours raison d’après elle… Sauf dans quelques exceptions …

Le sujet changea, elle fut assez surprise d’entendre les paroles de Naoki, elle a même failli se mettre à rire mais elle a préféré ne rien faire pour le moment. Mais bien sur, en lui répondant la jeune française a fait une gourde, elle venait de lui donner un autre de ses grands secret était-elle si cruche que ça pour tout lui dire… Elle cacha son visage par honte et par pitié d’elle-même, elle devait être l’une des rares filles du monde à n’avoir pas encore couché à la majorité française. Elle soupira de lassitude avant de ne plus bouger, elle sentit une tête se poser contre son bras, elle releva les yeux et croisa le regard de Naoki, sa tête était prêt trop prêt d’elle. Elle recula sa tête toujours en le regardant. Elle écoutait ses paroles, il voulait vraiment essayer d’être en couple avec elle, serait-il fou ? Elle baissa la tête et réfléchit quelques secondes avant de lui donner une réponse positive mais avec des menaces en prime comme d’habitude. « Promis Karin, je ne te décevrais pas » Karin lui sourit doucement tout en le regardant se relever et s’abaisser pour la remercier, ils n’ont vraiment pas les mêmes coutumes qu’en France, c’est certain. « Bien sur que j'en avais prévu d'autres! T'es pas comme les filles ici, ça me rend curieux. Et puis après tout, je vis à Osaka depuis 19 ans, j'ai presque fait le tour tu vois... » Karin pencha la tête sur le côté avec un sourire au coin et une tête pensive, certes, elle n’était pas comme les autres faut dire qu’elle n’est pas née dans le même pays ni le même continent.

« Je suis différente parce que je ne suis pas né au Japon mais en France, j’ai la nationalité française et ils n’ont pas les mêmes coutumes que vous. Je suis pas Japonais, enfin si par mon père … Mais je suis Française… Tu es entrain de me dire que tu as envie d’aller voir de l’occidentale pour te changer un peu des pur japonaise ? »

Dit-elle en haussant un sourcil méchamment. Après ses paroles, la jeune Karin se leva d’un coup mais elle sentit tout de suite qu’il lui manquait quelques choses… Elle toucha son derrière et vu qu’elle ne sentait rien. Super son postérieur était maintenant complètement endormi, Karin commença à se les frotter discrètement pour éviter de le montrer trop à Naoki surtout que c’était assez gênant. « Bon alors mainten.... Qu'est-ce que tu fais là, Gaijin?! » Elle lui expliqua que son derrière était complètement endormi et qu’il fallait qu’elle le réveille et bien sur, elle ne voyait que cette solution à son problème… Ce n’est pas tous les jours qu’elle bouge ses fesses comme ça devant un mec, c’est même la première fois mais c’est pas pour une raison perverse… Il se mit à rire en entendant ses paroles, elle lui fit une grimace avant de le regarder en fronçant les sourcils. « Tu sais que t'es drole Gaijin? Si tu veux, je peux t'aider; dis moi si tu sens ça! » Karin le regarda s’approcher et il fini… par lui donner un coup de pied dans les fesses, bien sur, elle le sentit puisque ses fesses s’étaient un peu près réveillé. Elle le regarda se mettre à courir en rigolant, Karin partit à ses trousses en lui criant :

« YAAAA ! Tu veux mourir ! »

Karin courrait assez vite mais pas cette fois, elle courrait derrière lui certes mais elle n’avait pas envie de le rattraper sinon elle l’aurait rattrapé depuis longtemps. Elle souriait tout en courant mais seulement parce qu’il ne pouvait pas voir son sourire puisqu’il était déjà assez loin d’elle. Elle le regarda se retourné, elle haussa un sourcil avant d’entendre ces paroles : « Gaijin! Je crois que je suis en train de manquer mon entrainement de baseball à cause de toi... Faut compenser pour cette perte! Je suis quand même l'étoile de l'équipe... Ou pas! M'enfin, tu veux aller frapper des balles? Y'a un centre juste à côté! Tu vas voir, c'est amusant! » Karin ne tarda pas à le rattraper malgré ces paroles qu’elle avait entendu, elle vit les bras ouvert de Naoki. Elle était prêt à se mettre dedans mais elle sentit un rejet, elle ne pouvait pas être aussi proche de lui pas maintenant, elle passa sous son bras avant de se retourner et de donner un coup de pied dans le postérieur de Naoki. Une revanche bien mérité, elle s’arrêta et le regarda en souriant.

« Une vengeance bien mérité, je ne sais pas jouer à la baballe, mais je peux toujours essayer après tout. »

Elle sourit et commença à marcher à côté de lui, il ne fallut que quelques minutes pour y arriver et en effet, ce n’était pas si loin que ça. Mais Karin appréhendait un peu, elle n’avait jamais joué à ça en France, c’est plus du foot et du basketball pas de baseball, puis elle n’avait fait que de l’escrime et de la boxe ça n’allait surement pas l’aider. Elle attrapa une batte de baseball et regarda autour d’elle pour voir les autres personnes taper dans la balle. Karin respira calmement et se disait calmement dans sa tête Allez calme toi karin … Ce n’est qu’une balle… Tu n’as pas peur d’un couteau mais d’une simple balle si ! Crétine ! elle se tourna vers Naoki et lui sourit avant de le suivre vers la cage, elle marchait doucement à côté de lui avant d’entrer à sa suite. Elle se posa sur le petit band et le regarda dans les yeux.

« Faudra que tu m’expliques comment on fait, d’accord ? Sinon, je vais surement tuer quelqu’un et c’est pas ce que j’ai prévu… pour le moment … Je rigole ! »

Dit-elle en penchant sa tête sur le côté. Elle se plaça à la base et écouta les conseils de Naoki, il se mit même derrière elle pour prendre la batte avec elle, Karin se raidit tout de suite et quand la balle sortit, ils tirèrent enfin plutôt Naoki tira dedans comme il faut. Elle avança d’un pas avant de se retourner vers lui avec un sourire assez restreins. Elle baissa la tête et soupira avant de la relever et de lui dire d’une voix calme.

« Tu es trop près ! … Gomen, mais j’aime pas quand un homme est trop proche de moi. »

« Je n'aime pas les pur japonaises comme tu les appelles. Elle se la joue puritaine, alors qu'elles sont bien loin de l'être, ça fait changement de voir une fille qui se respecte! J'aime bien » Karin le regarda pendant quelques secondes, c’est vrai que certaines japonaise était du genre à être très puritaine voir même beaucoup trop ce qui ne facilitait jamais les choses pour Karin puisqu’elle ne supportait pas ce genre de fille, mais il lui arrive souvent de se retenir quand elle les croise pour éviter de leur casser le nez ou de leur brisé une dent. Elle se releva par elle-même avant de commencer à gigoter dans tous les sens pour ne plus avoir de fourmi dans les fesses et bien sur, Naoki eut la bonne idée de lui mettre un coup de pied dans les fesses. Heureusement Karin le prit en rigolant et commença à lui courir après dans la rue, quand il s’arrêta et ouvrit les bras, elle passa sous son bras avant de lui remettre un coup de pied dans son derrière en signe de vengeance. Elle le regarda avec un grand sourire pour montrer qu’elle était fière d’elle. Ils reprirent le chemin en direction d’un endroit ou on pouvait jouer à la « baballe » comme pouvait le dire Karin.

Elle entra dans la cage et se posa sur le banc avant de le regarder frapper la balle, elle sourit en applaudissant joyeusement la réussite de Naoki. Elle précisa ensuite à Naoki, qu’il fallait mieux qu’il lui dise comment faire sinon, elle allait surement tuer quelqu’un et je peux vous assurer. « Tuer quelqu'un? Alors c'est peut-être mieux que je ne te montre pas comment te servir de ça! » Elle sourit et se leva pour s’approcher de lui, elle prit la batte dans ses mains et regarda dans la même direction que Naoki, même si elle savait qu’il était beaucoup trop proche d’elle et qu’il n’allait surement rien lui faire, cela n’empêchait pas le faite qu’elle stressait beaucoup. Encore sa phobie des hommes qui revenaient, cela n’est vraiment pas bon, quand elle frappa la balle avec Naoki. Elle sourit mais avança d’un pas tout de suite avant de dire à Naoki qu’il était trop près. Vu son visage, il n’était pas ravi, Karin baissa la tête et soupira doucement. « Tu me prends vraiment pour un pervers pour dire ça, c'est ça? Ce n'est même pas pour tenter de AAAAAAAAAAAAAOUCH! » Karin ouvrit grand la bouche quand elle le vit tomber par terre, elle se laissa tomber à genoux et se plaça devant lui avec un regard inquiet.

« Naoki ! Qu’est ce que tu as ?! Dis-moi ! Tu as mal ou ?! Naoki ! »

Dit-elle en paniquant à moitié. Elle remarqua que sa main était posé dans son dos, elle ferma les yeux quelques secondes avant de tourner la tête vers la porte pour faire signe au propriétaire de venir tout de suite. « Je crois que tu me portes la poisse, Gaijin... » Karin fut assez blesser par ses paroles mais elle ne dit rien, elle regarda le mec venir en direction d’eux, il retira le T-shirt de Naoki et tout de suite Karin eut chaud d’un coup, elle sentit ses joues chauffer un grand coup, c’est pour ça qu’elle baissa la tête rapidement. Elle avait les yeux grand ouvert et ne savait pas quoi faire d’autre que de rester comme ça. « Rien de grave, n'empêche que t'as déjà une prune, je sais pas trop si c'est parce que t'es si blanc ou bien autre chose, mais c'est pas joli a voir. Par contre, tu vas devoir attendre quelques minutes avant de pouvoir marcher. Miss, pouvez-vous tenir ça bien pressé sur son dos jusqu'à ce qu'il retrouve l'usage de ses jambes? » Karin releva la tête et approuva de la tête doucement, elle se leva et se plaça juste d’arrière Naoki dans une position assez confortable pour qu’elle n’est pas mal en se relevant, elle prit la glace des mains du propriétaire pendant que lui partait. Elle fut obliger de poser sa main sur l’épaule de Naoki, elle la posa doucement en hésitant plusieurs fois puisqu’il avait quand même la peau nu. Elle avait la tête baisser, encore une fois c’était à cause d’elle que cela arrivait.

« Gomen !! Tu as raison, je te portes vraiment la pouasse… C’est surement pour ça que … C’est impossible, ne ? Et je voulais te dire que … Je n’ai jamais dis que tu étais un pervers, mais je n’ai jamais accepté qu’un homme soit trop proche de moi, un ami ou qui que ce soit d’autre… C’est une phobie. »

Dit-elle en ayant les yeux dans le vide. Elle releva les yeux vers la nuque de Naoki avec les yeux humides comme si elle était sur le point de fondrer en larme et je peux vous dire qu’elle est presque entrain de pleurer mais elle essaye de se reprendre et de ne pas laisser ses larmes couler de ses yeux. « Tu sais qu'on va encore finir la soirée à l'hopital? » Même si dans l’hôpital la dernière fois ça c’était plutôt bien passer, cela n’empêchait pas qu’il allait y retourner encore une fois à cause d’elle. Elle se redressa doucement et approcha son visage de celui de Naoki qui bien sur avait tourner la tête pour la regarder, elle approcha un peu plus son visage avant de déposer un baiser sur le front de Naoki et un autre sur sa joue avant de reculer rapidement. Elle reposa ses yeux sur la glace qu’elle était entrain de mettre sur la blessure de Naoki qui n’était vraiment pas belle à voir. Elle soupira et le regarda.

« On devrait vraiment y aller, tu ne penses pas ? Tu peux tenir la glace, je vais appeler un taxis ! Gomen ! »

Dit-elle d’un air triste, elle se leva et partit d’un pas hésitant vers la cabine ou était le propriétaire, elle laissa couler deux trois larmes sur sa joue avant de les ressuyer d’un coup de main et de renifler doucement.

A chaque fois qu’ils passaient des moments ensemble, il fallait toujours qu’il y arrive quelques choses et par la faute de Karin à chaque fois. La première fois, elle lui avait brisé le nez et ils avaient fini leur nuit à l’hôpital et voilà maintenant qu’il s’est prit une balle de base ball lancé à une grande vitesse dans le dos alors qu’il a une maladie du sang et tout ça parce que Karin s’était éloigné de lui à cause de sa phobie complètement inutile qui ne fait que lui pourrir la vie. Elle avait sa main posé sur son épaule et n’osait pas le regarder à chaque fois qu’elle parlait, elle lui dit ensuite que c’est impossible, elle voulait dire par là que si c’était toujours comme ça leur relation serait impossible voir même meurtrière vu comment cela commence. Elle se redressa ensuite et lui déposa un baiser sur le front et sur la joue quand celui-ci parla d’hôpital, elle n’aimait pas vraiment cette endroit, elle y allait souvent à l’époque quand elle se blessait trop gravement mais à chaque fois elle se disait qu’il y avait surement des personnes, des enfants entrain de souffrir dans ce bâtiment ce qui la mettait toujours mal à l’aise et elle déprimait souvent quand elle devait y rester plusieurs jours.

Elle était triste, sur le point même de pleurer mais elle faisait tout pour retenir ses larmes, elle n’aimait pas pleurer devant les autres, elle se sentait faible quand c’était le cas et elle faisait tout pour ne pas être faible. Elle lui dit alors qu’il fallait vraiment qu’ils y aillent, elle n’avait pas envie que cela s’aggrave encore car même si elle ne lui disait pas et ne lui montrait pas, elle tenait vraiment beaucoup à lui voir même beaucoup plus qu’elle ne le pense. Elle se leva et commença à marcher vers la sortie de la cage, quand une main lui attrapa le poignet et la fit se tourner, des larmes coulaient le long de sa joue sans qu’elle ne puisse les arrêter. Naoki la regardait avec un regard qu’elle ne pouvait déchiffrer, il passa une main sur sa joue et essuya les quelques larmes qui y était rester. Karin frissonna à ce contact et ferma les yeux quelques secondes. « Ai-je le droit de faire ça au moins? » Karin ouvrit doucement les yeux et le regarda dans les yeux, il avait lui aussi un visage tout triste comme celui de Karin. Elle approuva de la tête légèrement, elle n’aimait le contact physique entier le contact qu’on a quand on enlace quelqu’un ou quand on la touche autre par que sur son visage, quand on l’embrasse la plupart du temps aussi. « Arrête de pleurer s'il te plait. Quand tu pleures, tu sais même pas à quel point ça me fais mal. Et ne t'excuse pas, c'est moi l'idiot et c'est ma faute si je me suis blessé. Maintenant tu dois me prendre pour un faiblard en plus... Désolé » Karin le regarda dans les yeux encore et pencha la tête sur le côté avant de faire non de la tête doucement.

« Le médecin m’avait dit que cela faisait longtemps que tu n’avais pas été à l’hôpital et depuis qu’on s’est rapproché tu y passes beaucoup de temps, à chaque fois qu’on se voit ça fini à l’hôpital. J’aurais préférer recevoir la balle plutôt que ce soit toi ! Je veux pas que tu sois blesser ! Et tu n’es pas un faiblard, tu es mieux que ça ! »

Dit-elle en laissant des larmes de colères couler le long de sa joue. Elle savait qu’il n’aimait pas quand elle pleurait, même si il ne lui avait jamais dit, elle pouvait le lire sur son visage. Elle retira les larmes d’un coup de main et baissa les yeux doucement quand il baissa la tête lui aussi sauf que lui la regardait toujours dans les yeux. Elle remonta les yeux doucement et croisa le regard de Naoki une nouvelle fois. [color=grey] « Si je dois me ramasser à l'hopital à chaque fois qu'on se voit, je m'en fou, ça en vaut le coup... Je suis en train de tomber amoureux de toi à une vitesse incroyable, si tu arrêtes tout maintenant, je crois que je vais m'écraser et plus jamais me relever... Tu les sens toi aussi les papillons? » [color] Elle le regarda dans les yeux et son visage laissa apparaître un léger sourire quand il dit qu’il était entrain de tomber amoureux d’elle. Elle ferma les yeux avant de baisser la tête légèrement, elle posa son regard sur la main de Naoki et son bras se tendit aussitôt et attrapa tendrement la main de Naoki qu’elle sera doucement comme si elle ne voulait plus la lâcher, elle releva les yeux. Elle se redressa deux secondes et lui déposa un doux baiser rapide au coin des lèvres de Naoki avant de se remettre droite.

« Tu arriveras toujours à te relever car je serais la pour t’aider quoi qu’il se passe. Je ne peux pas te dire si je ressens les papillons mais je peux te dire que tu commences à me faire douter de moi-même sur certaine chose. Maintenant, il faut vraiment y aller cette fois. »

Elle avança doucement vers le proprio en tenant toujours la main de Naoki, elle appela un taxis qui arriva assez vite. Elle y fit monter Naoki qui avait reprit la glace et monta à son tour, le trajet ne fut pas loin. Une fois devant l’hôpital, elle paya la course et laissa Naoki partir avec l’infirmière, cette fois il y resta moins longtemps et Karin put aller le rejoindre dans sa chambre et cette fois-ci c’était une chambre simple, il ne pouvait y avoir qu’un seul patient dans cette chambre. Elle toqua et entra doucement refermant la porte derrière elle, elle s’approcha et se posa sur la chaise juste à côté et regarda Naoki qui lui aussi la regardait sans rien dire.

« Je n’aimes vraiment pas te voir dans un lit d’hôpital, tu es beaucoup moins beau quand tu es dans cette état, tu es vraiment blanc il faut que tu reprennes des couleurs, je vois presque à travers toi. Je suis désolé encore une fois Kakao, j’aurais du éviter de partir comme ça. »

Dit-elle en le regardant doucement. Il n’avait rien sur lui à part surement un bat mais elle ne pouvait pas voir, elle savait juste qu’il avait encore une fois le torse nu et cette fois Karin en profita pour le regarder de plus près, il était si bien dessiné.