Ce soir je voulais sortir j’avais envie de prendre un peu l’air et oublier toute cette violence dans l’école où je suis. Je suis alors allée à la cigale noire, un café dans le centre-ville. Je pensais passer ma soirée ici, mais voilà celle-ci va s’écourter lorsque je tombe sur des filles de mon école qui ne m’aime pas. En même temps il faut dire que dans cet endroit c’est plutôt galère de s’aimer, on n’est pas dans un endroit où tout le monde s’aime. Je n’y prête pas trop attention, mais elle commence à m’énerver quand même. Les soucis avec moi c’est que je refuse de me battre, mais je refuse également de me faire marcher sur les pieds, je ne veux donc pas qu’on me parle mal. Je ne peux pas non plus rester là sans rien faire.

« Tiens Tiens Tiens, celle-là je l’ai déjà vu au lycée … »
lança une d’elle assez fort pour bien se faire entendre, par moi y compris. Elle était avec une bande de garçon et n’hésitait pas à faire sa belle.

« Laisse tombé j’ai entendu parler d’elle. C’est une pauvre fille qui ne sait pas se battre. Trop faible »
répond son amie. Assise au bar, je ne peux m’empêcher d’acquiescer un petit sourire en coin, sachant très bien de quoi je suis capable.

« Humm, j’aime les faibles, attends »
ahahah bien sûre qu’elle aime les faibles, cette fille est surement incapable de se battre contre quelqu’un de plus forte qu’elle. Je sens alors une présence derrière moi.

« Hey toi ! »
Cria-t-elle avec son air provocant et sûr d’elle. Je ne réponds pas.
« Je te parle salope ! »
cria t-elle en me faisant tourner sur mon siège pour que je la regarde. Pourquoi ces genres de filles sont si immatures, toujours en train de s’attirer les ennuis, un jour elles en feront les frais. Ne voulant pas me laisser intimider je passe à côté d’elle la bousculant gentiment.

« Lâche l’affaire, pétasse ! » Je me doutais bien que cela ne lui plairais pas. La jeune fille m’attrape alors par l’épaule et je savais déjà ce qui m’attendais, ne bougeant pas le petit doigt je la laisse me frapper. J’ai maintenant la lèvre qui saigne et alors, je suis habituée. Ne passe pas un mois sans que mon visage soit parfais, j’ai des petites cicatrices un peu près partout, certaines invisibles, d’autres beaucoup plus marquées. Je me relève alors regardant la scène se déroulant sous mes yeux, son amie et un autre ami à elle l’attrape pour l’empêcher de me cogner à nouveau. Je finis alors par partir, mais j’entends :

« Tu avais promis de pas te battre ce soir »

« Ok, mais je veux que cette fille souffre, les gars, je compte sur vous ! »

Toute souriante je sors du café sachant qu’ils allaient venir, je pourrais me défendre cette fois, quoi que … Je ne voudrais pas qu’ils balancent tout aux gamines. Ahah que faire ? Mais bon recevoir des coups je sais, cela ne va pas me faire mal … Je vais laisser faire, si les choses tournent mal par contre je me défendrais. Je marche dans la rue entendant deux, trois gars m’appeler.

« Sale pétasse, tu as osé répondre à notre pote ! On va te faire ta fête »

Les gars m’attrapent alors par le col pour me balancer ensuite dans un coin de rue, les premiers coups se font ressentir, mais je ne réagis pas pour autant. L’un d’eux tire les cheveux et semble ravi. Ah ah j’ai une envie folle de le frapper dans les burnes, bahh ouais je suis pile à la hauteur. Sauf que si je le fais, ils vont encore plus s’exciter, alors je reste là pliée sur moi-même ce qui m’empêche au maximum de recevoir trop de coups dans le visage où dans les parties sensibles. Mais voilà après un bref instant où les garçons se sont arrêtés, sans comprendre pourquoi. Je lève la tête et les voit. Un garçon était arrivé, par n’importe lequel. Ce gars exécrables, je pensais pourtant qu’on se détestait. Pourquoi m’aide-t-il ?

Anna ni issho datta no ni yuugure wa mou chigau iro

Arifureta yasashisa wa kimi wo toozakeru dake
Tsumetaku kimi suteta kokoro wa samayou bakari
Sonna kakko warusa ga ikiru to iu koto nara
Samuzora no shita me wo tojite iyou

Anna ni issho datta no ni yuugure wa mou chigau iro
Semete kono tsuki akari no shita de shizuka na nemuri wo !

Après avoir entendu les dernières notes de musique et de la voix de Chiaki Ishikawa qui était l’interprète de Anna ni Issho Datta no ni soit un des ending de ma série Gundam d’où venait mon surnom. Je voulais prendre un verre avec les power rangers mais après leur avoir téléphoné, j’étais de nouveau seul, Shuji était malade comme un chien et Mizuho n’avait pas envie de sortir il était près à ce coucher car lui aussi souffrait un peu mais c’était du sport qu’on avait eu au bahut en plus d’une petite baston habituelle ou on avait dégusté … c’était les même depuis un moment, ils nous cherchaient, ce foutaient de nos passions et quand ils avaient compris qu’on étaient pas les plus fort cette bande de batards s’acharnaient sur nous. Cela durait depuis près d’une semaine et demi … un jour cela ce finirait très mal, des plus forts que nous leurs mettraient la raclée de leur vie.

Je décidais d’aller faire un tour histoire de me changer les idées et de libérer ma colère en courant un peu, j’emportais avec moi un couteau à cran d’arrêt car à cette heure si de la soirée, les plus mauvais habitants d’Osaka sont de sorties et puis courir avec un bâton n’était pas des plus utile, si je devais me battre c’était de manière Ken le survivant avec les technique du Hokuto. Je trainais non loin du centre commercial ou je profitais d’aller péter une ou deux vitres pour me défouler et je commençais à courir en riant comme un gosse, j’étais heureux de ce que j’avais fais. C’est d’ailleurs pour ce genre de conneries en plus des bagarre que j’avais été transféré de mon ancien lycée. Avec ma mère cela ne changeait rien, je vivais juste dans un autre internat et je ne rentrerais que durant les weekend de temps en temps comme avant quand je rentrais.

Cela faisait un bon moment que je marchais quand j’entendis des coups se porter j’avance un peu, près à en venir aux mains avec ses mecs là, j’avais envie de me battre, cependant je remarque qu’un des deux tient une nana par les cheveux, habituellement je m’en serais pas mêlé mais là deux mecs contre une gonzesse, j’aimais pas, si ces bouffons avaient en haut ce qu’ils avaient en bas et qu‘on les auraient nommé bouffonnes, j’aurais peut être pas intervenu. Plus je regardais la jeune femme, plus son visage me disait quelque chose, je réalisais vite, c’était langue de vipère, la demoiselle qui se battait avec ses mots seulement, je ne l’avais jamais vu se battre autrement alors que les autres la rouaient de coups, pour moi c’était une faible une petite précieuse qui devait avoir mis le feu à sa culotte pour arriver chez nous. Bien que soit qui cela pouvait être j’avais une occasion de pouvoir frapper et ces deux bakas qui étaient de plus ou moins mon âge allaient déguster. J’avais un peu plus encore en souriant cette fois :

« Lâche la tout de suite espère de connard ! »

« T’es qui toi ? »

« Tu veux te la faire c’est ça ? »

« Pff ! Bande de crétin, c’est plus votre style ça … »

« Hé ptit con tu vas te calmer sinon on te massacre avant de la violer en plus de venger notre pote ! »

Je regardais la demoiselle avant reprendre et lui demanda

« T t’es battues toi ? Ou ces bouffons inventent ? »

Je n’eu pas le temps de me retourner que celui qui ne la tenait pas vint me mettre une sérieuse droite en pleine mâchoire, déséquilibré je réussi à planter mon cran d’arrêt dans la cuisse de son pote pour me relever en fonçant vers mon agresseur alors que l’autre venait de la lâcher et se tordait de douleur, un de moins, l’autre allait passer un sale quart d’heure, je me ruais sur le second et commençait le ruer de coup après l’avoir coincé contre le mur, je hurlais en le frappant, je me surprenais moi-même, j’avais certes la lèvre ouverte mais lui aurait des dents en moins, je terminais ma raclée par un bon coup de coude en lui disant une des phrases célèbres de Ken

« Tu ne sais peut être pas mais tu es déjà mort ! »

Je lui portais encore un coup de pied dans l’estomac pour le plaisir. Je pouvais m’occuper enfin de la jeune fille.

« Bon je veux la vérité ! Il s’est passé quoi ? Mais avant tout vient, je sais pas s’ils sont plusieurs ou non, j’ai pas envie que tu sois en danger. Alors éloignons nous de ce lieu. »

Je finissais par lui tendre la main pour l’aider à ce relever.