Imaike MiuFondatriceMessages : 319 Date d'inscription : 18/01/2011 Age : 30 Surnom : Aucun. Année : Première. Technique de combat : • indépendante, ne se bat que si elle y est forcée ;
• aucune technique particulière, se sert de ses livres et affaires scolaires quand elle en ressent le besoin ;
• malade chronique.
Avatar : Yokoyama Yui (AKB48)
| Sujet: Le retour du bâton • (& Ryûsaki) Mar 23 Aoû - 22:30 | |
| La sonnerie annonçant la fin des cours avait sonné ; comme à son habitude, on voyait Bell-san courir vers l'internat des filles en solo, ponctuelle à souhait. Miu marchait au milieu de la cour d'un pas lent, rangeant ses livres dans son sac, pour se diriger vers l'internat. Evidemment, elle n'avait pas réfléchi qu'outre le fait de marcher avec ses affaires de classe dans l'école, le fait de marcher avec ses affaires de classe au beau milieu de la cour - véritable ring de boxe de Arienai Gakuen - était un outrage d'autant plus important.
Miu s'arrêta net quand elle sentit la présence de personnes autour d'elle. Levant le nez, elle se trouva face à une bande de filles aux manteaux de yankii et aux masques chirurgicaux, masquant leurs identités, armées de battes de base-ball au nom de l'école. Elle les regarda, embrassant ces cinq filles l'entourant d'un regard innocent, pas bien surpris mais pas vraiment incitant à la bagarre. Evidemment. Miu osait marcher sur le ring de Arienai, l'endroit désert où tout le monde défiait tout le monde, et dont le moindre geste était considéré comme une attaque. La plus âgée des filles, probablement une leader, jeta un regard de dédain à Miu en rigolant d'un air hautain. « Imaike. Tu sais ce que tu fais en venant là. » Elle désigna le sac et les livres de Miu à moitié rentrés. « Si tu crois que c'est parce que t'as botté le cul de types plus âgés quand t'étais au collège qu'on va te laisser tranquille...» Miu leva le nez. Elle ne pensait pas que sa réputation la suivrait, à vrai dire - la seule qui savait tout à propos de Miu était Nobeyama. Et elle la faisait chanter. « ...y'a des putains de rumeurs sur toi. C'est ce que ça dit. J'ai envie de vérifier si t'es si balèze qu'on le dit. » Au moment où la fille lança son coup de poing en hurlant comme une yankii, Miu saisit son livre de grammaire et intercepta la main de la fille, qui s'écrasa contre la couverture, protégeant le visage de Miu. Trop rapide pour toi, pauvre yankii de bas étage... « Ah. Hadashi-san est là. » fit l'une des filles, détournant l'attention de tout le monde, Miu, cachée derrière son livre, en position de combat, y compris.
Un type de l'école marchait en direction de l'allée couverte, mains dans les poches mais... pieds nus. Les filles commencèrent à ricaner, et Miu en profita pour filer, rapide comme l'éclair, en direction de ce "Hadashi-san". Hadashi, du fait qu'il marchait sans chaussures, évidemment. Quel surnom grotesque. Miu ralentit la course quand elle se fut assurée que les brutes ne la suivaient pas, rassemblant son sac et ses livres. Pas de doute : Hadashi-san était bien le garçon qui lui avait sauté dessus quand elle avait voulu manger un chewing-gum alors qu'elle paniquait... il semblait évanoui, elle avait paniqué, et elle-même ne s'était pas sentie bien, comme à son habitude - sauf que lui s'était réveillé et avait chipé la sucrerie que voulait manger Miu pour aller mieux, la laissant comme deux ronds de flans assise par terre dans les toilettes des filles.
Le garçon marchait devant elle, elle le suivit d'un pas lent pour éviter qu'il ne se retourne. Alors, il fit tomber quelque chose de sa poche, sans s'en rendre compte. Miu s'accroupit à terre, pour prendre l'objet : une sucette, rouge vif, probablement à la fraise.
C'est en levant le nez, la sucette dans les mains, qu'elle vit que "Hadashi-san" lui faisait face. Il n'avait pas l'air content, d'ailleurs. Miu le regarda sans rien dire d'un air incrédule. « Ano... c'est à toi ? » Elle ignorait son nom, en fait. L'appeler Hadashi-kun ne faisait que tenter le diable si ce type était d'humeur bagarreuse... Miu avait évité la baston une fois, pourvu que ça dure !
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